L’implication politique de Nicholas Borne prend sa source dans la volonté de servir les citoyens de son district. C’est ce qui le pousse, depuis son élection en 2013, à travailler chaque jour plus fort afin de se rendre utile à ses concitoyens.

Nicholas Borne a toujours été séduit à l’idée de pouvoir se projeter à l’international. C’est cet intérêt qui l’a amené à s’envoler pour quatre ans au Japon, une fois diplômé de la Faculté des sciences de l’administration de l’Université Laval.

Dans le cadre de son séjour au pays du soleil levant, M. Borne a œuvré comme professeur adjoint à la commission scolaire de Nagano. Encore aujourd’hui, sa vie est marquée par ce séjour puisqu’il partage son quotidien avec son épouse d’origine japonaise. Son parcours l’a aussi amené à être en contact avec la bureaucratie japonaise et à développer un vif intérêt pour ce qui concerne l’administration publique.

À son retour, en 2004, il s’est établi à Laval avec son épouse. Quelques années plus tard, il s’installera dans le quartier Jolibourg à Ste-Dorothée, où il vit aujourd’hui avec sa femme et ses trois enfants de 4, 6 et 8 ans.

« L’ouest de Laval est un endroit spécial, avec la route des fleurs et le bois de Sainte-Dorothée, nous nous sentons près de la nature. C’est une des raisons pour lesquelles nous nous y sommes installés », souligne le conseiller municipal. Il apprécie particulièrement ce voisinage entre la nature et l’urbanité qui caractérise son quartier.

Tout en travaillant à temps plein dans le domaine de l’imprimerie, M. Borne a entrepris une maîtrise en administration publique à l’École Nationale d’Administration Publique (ÉNAP). Ce cursus, accompli à temps partiel, s’est terminé le 15 mars dernier, soit le jour de son anniversaire ! Ce passage à l’ÉNAP a développé un intérêt pour la politique qui ne l’a pas quitté depuis.

Pourquoi la politique ?
Au contact des enjeux liés à l’administration publique, Nicholas Borne a pu mesurer la portée concrète des décisions politiques. Les troubles politiques à Laval, au tournant de l’année 2012, ont été un déclic : « Le non-respect des principes de base en administration publique m’a interpellé. C’était choquant. Je voulais avoir des réponses et je souhaitais m’impliquer pour faire partie de la vague de changement qui s’imposait à Laval dans l’administration publique », souligne M. Borne.

C’est ce choc qui l’a amené à s’impliquer activement, jusqu’à briguer les suffrages en 2013, et qui lui a permis de devenir conseiller municipal de Laval-les-Îles, le district où il réside.

Il explique ce choix du palier municipal par l’impact immédiat sur la vie des gens et de sa propre famille : « Toutes nos décisions ont une influence sur la qualité de vie des citoyens : pistes cyclables, protection des boisés, qualité de l’air, etc. », souligne le conseiller municipal de Laval-les-Îles. Il apprécie aussi le contact avec les citoyens. En effet, relève-t-il, puisque les décisions ont des conséquences très concrètes dans la vie des gens, l’élu doit avoir une relation de proximité avec ses citoyens.

Il souligne que les Lavallois se sentent davantage interpellés par la politique municipale depuis quelques années en raison en partie des efforts faits par la ville pour les consulter davantage. Cet engagement citoyen a pour effet de développer un sentiment d’appartenance à Laval qui est particulièrement fort dans l’ouest de la ville. Heureusement, conclut-il, cet intérêt les amène, aujourd’hui, à sentir que Laval évolue dans le bon sens.


Ray Khalil est un homme versatile. D’abord formé en biologie médicale, puis restaurateur, traiteur et nouveau père depuis moins d’un an, Ray Khalil a ajouté une corde à son arc en s’impliquant en politique et en devenant conseiller municipal du district de Sainte-Dorothée.

M. Khalil habite à Laval depuis l’âge de quatre ans. Il a déménagé à Trois-Rivières, au tournant de la vingtaine, afin d’obtenir un diplôme en biologie médicale à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Après avoir travaillé une année dans un laboratoire, il a décidé de réorienter sa carrière. « J’adore la biologie, mais le travail de laboratoire me laissait sur ma faim : je voulais travailler avec le public, car j’aime le contact avec les gens », affirme-t-il pour expliquer son choix de se lancer dans la restauration.

Au fil des années, son implication sociale a pris différentes formes. Il s’est, entre autres, investi dans le soutien et le mentorat de jeunes entrepreneurs lavallois, notamment dans le domaine de la restauration, où il a développé une solide expérience.

Pourquoi avoir donc fait le saut en politique ?
À son retour à Laval, il a constaté que le système politique était vicié. À partir de sa propre expérience et de celles de personnes qui l’entourent, il a constaté que les élus de l’époque n’étaient pas assez accessibles. Cette déconnexion l’a amené à réfléchir aux solutions à ce problème. « J’ai eu le sentiment que le problème était profond et qu’il fallait changer la classe politique lavalloise pour que les problèmes puissent se résoudre », affirme-t-il.

C’est un ami de longue date, avec lequel il a renoué à son retour de Trois-Rivières, qui l’a poussé à faire le saut en politique. « Il partageait le même constat que moi et il m’a dit que mon implication et ma proximité avec les gens feraient de moi un bon élu (…) J’imagine que c’était un signe ! », se remémore M. Khalil.

C’est ainsi que son parcours l’a amené à se présenter aux élections de 2013 dans le district de Sainte-Dorothée, où il habite depuis 2010. Il s’était promis d’être un élu accessible. Il n’hésite d’ailleurs pas à préciser que son numéro de cellulaire personnel est accessible à tous sur le site de la Ville, pour être facilement joignable pour tous les citoyens de Sainte-Dorothée.

Il est fier du chemin parcouru. « Après la phase assez noire à Laval en 2012, les élus ont travaillé fort pour remettre de l’ordre. Plusieurs regroupements nous ont félicités pour les changements. Je sens que la confiance à l’égard des conseillers municipaux se rebâtit », soutient le conseiller.

M. Khalil illustre la proximité avec ses citoyens en évoquant le succès de ses rencontres citoyennes, tenue conjointement avec son collègue Nicholas Borne, conseiller de Laval-les-Îles. « À chacune de nos rencontres, environ 20 citoyens se présentent. Ils ressentent qu’ils peuvent contribuer positivement au développement de leur ville grâce à la proximité nouvelle avec les élus », relève le conseiller de Sainte-Dorothée.

Lorsqu’on lui demande de quels changements il est le plus fier dans son district, Ray Khalil évoque spontanément deux réalisations. La première est l’investissement de 7,4 millions dans la construction d’un nouveau centre communautaire à Sainte-Dorothée, dont l’ouverture est prévue en 2018. Sa deuxième grande fierté est l’agrandissement du Bois Sainte-Dorothée. « En investissant 1,1 million, nous avons fait passer la superficie du boisé de 37 à 61 hectares ! Je suis très fier que la Ville développe ce bijou pour notre communauté », souligne fièrement le conseiller.


Fière maman de deux jeunes filles, citoyenne de Sainte-Rose depuis 2005 et connectée à la politique depuis toujours, Virginie Dufour s’est lancée dans l’arène de la politique municipale pour faire partie concrètement du changement.

Titulaire d’un baccalauréat en administration de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Mme Dufour s’est envolée vers le Chili après avoir terminé ses études. Ces quatre années passées à l’étranger lui ont permis de développer son leadership et un grand sens de l’initiative.

« J'ai vécu à l'étranger en tant qu'immigrante. Il s'agit de l'un des aspects particuliers de mon parcours », souligne Virginie Dufour. Elle ajoute que ce bagage particulier lui permet de se mettre à la place des immigrants qui emménagent dans son district.

À son retour du Chili, Mme Dufour a choisi un parcours professionnel orienté vers la gestion de projet, tout en complétant une maîtrise en administration des affaires (MBA) à l’Université Laval. À cette formation, elle a ajouté une certification internationale en gestion de projet, soit la certification PMP (Project Management Professional).

Et la politique dans tout ça ? 
« J'ai été initiée jeune à la politique. Dans ma famille, les personnes sont assez engagées au niveau des opinions, notamment du côté paternel. Les débats d'idées font partie intégrante des rencontres familiales », souligne Madame Dufour.

Dès 2005, Virginie Dufour sentait que l’environnement politique lavallois était traversé par des problèmes profonds. À partir de 2009, elle s’est impliquée plus activement en politique municipale afin de prendre les choses en main. « Pour l'avenir de mes enfants, il faut que je fasse quelque chose », insiste-t-elle.

Elle convient tout de même qu’elle n’a jamais eu l’intention d’être au-devant de la scène politique. Bien au contraire, elle souhaitait « participer en tant que citoyenne au redressement de sa ville. »

Alors qu’elle était bénévole, Madame Dufour s’est vue proposer de participer aux élections de 2009, mais pas dans son district. Curieuse de vivre cette expérience, c'est avec enthousiasme qu’elle y a participé. Après la campagne, elle décide que, si elle devait se présenter à nouveau aux élections, elle le ferait dans Sainte-Rose. « Je veux avoir un impact chez moi », explique-t-elle. Depuis son élection en 2013, Madame Dufour porte de nombreux projets qu'elle souhaite mener jusqu'au bout. « C'est la principale raison de mon engagement en politique municipale. Je veux voir ces changements-là aboutir », souligne la conseillère de Sainte-Rose.

Dans un premier temps, Madame Dufour souhaite voir le schéma d'aménagement de la Ville de Laval se concrétiser dans les prochains mois. En lien avec ce remaniement, elle travaille aussi sur la réforme de tous les règlements d’urbanisme de Laval.

Dans son district, elle suit de près deux chantiers importants qui ont présentement en cours. Le premier est le nouveau pavillon d’Éco-nature, qui lui tient particulièrement à cœur. Il s’agit d’un bâtiment qui permettra d’accueillir les visiteurs du Parc de la rivière des Mille-Îles et qui sera un modèle de bâtiment durable. Toujours près de la rivière des Mille-Îles, elle travaille ardemment à la revitalisation de la Berge des Baigneurs.

Elle suit également de près le dossier de l’usine de biométhanisation. « On va pouvoir prendre tous les déchets organiques de la ville et les transformer en gaz et en composte, gaz que nous pourrons utiliser pour faire fonctionner nos usines d’eau usée. Ce projet est le plus important investissement des années à venir de la part de la municipalité », précise la conseillère municipale.