Victoria Louis est étudiante à l’école Curé-Antoine-Labelle. Elle rêve de devenir une auteure. Récemment, elle a eu la chance de s’entretenir avec l’auteure/blogueuse Béatrice Bernard-Poulin qui vient de publier son premier livre intitulé Vivez mieux pour moins.

Q : Qu’est-ce que le tatouage illégal de vos 17 ans a comme signification ? Décrivez-moi le tatouage.
R : Le tatouage est en fait une étoile. J’ai une amie qui voulait elle aussi se faire un tatouage, donc je l’ai suivie. Dans le temps, je n’avais pas de carte d’identité, alors j’avais fait le tatouage illégalement et je me suis arrangée pour le cacher à mes parents pendant un an avec un bracelet rouge en cuir. Si j’avais eu 18 ans, je n’aurais pas été obligé de le cacher, mais dans le temps, je ne voulais pas que mes parents l’apprennent.

Q : Grâce à vos parents, vous avez découvert l’Australie, qu’est-ce qui vous émerveillait le plus ?
R : J’ai bien aimé le paysage et aussi les restaurants que j’ai pu visiter. Il y avait aussi des artistes que j’appréciais, bien que ces derniers ne soient pas vraiment des artistes très connus, j’aimais passer du temps à leurs concerts. J’ai découvert un pays, une culture, des gens que j’adore. Je suis retournée là-bas au moins quatre fois. Ça prouve à quel point je suis tombée amoureuse de ce pays.

Q : Autre que l’Australie, quel autre pays aimez-vous le plus visiter ?
R : J’ai voyagé dans plein d’autres pays, mais il n’y a pas un pays comme l’Australie où que je me suis dit : « Je suis chez moi ». Par contre, visiter Vancouver m’a permis de prendre plus de risques par exemple, j’ai décidé de dire bonjour à un inconnu ce qui est quelque chose que je n’aurais jamais tenté à Montréal. Alors, le fait de voyager me permet d’avoir plus d’expérience que si je restais toujours chez moi.

Q : Pendant votre vie, vous avez appris à reconnaître vos valeurs, qualités et défauts. Qu’est-ce que vous souhaitez améliorer le plus chez vous ?
R : En fait, je n’ai jamais aimé les maths et j’ai remarqué que je voulais être journaliste et que je voulais être chroniqueuse. Donc j’ai remarqué que je me tenais vraiment dans le côté artistique. Mais je me rends compte que si je veux travailler à mon propre compte, il faut que j’améliore mon côté affaires. Il faut que j’aie une confiance professionnelle et que je cesse d’être indécise quand je veux faire quelque chose dans ce domaine. Puis, parfois, je m’exprime mal et mes proches rient de moi à cause de ça, mais je n’aimerais pas qu’un jour je m’exprime mal et que ça blesse mon patron par exemple. Donc, quand il s’agit de mon travail et de comment je suis à l’extérieur du travail, j’essaie de maintenir ma personnalité sans que cela fasse des dommages au travail ou à l’extérieur des affaires. Donc, on peut dire que j’essaie de faire une balance.

Q : Qu’est-ce qui vous a permis de vous sentir comme une adulte à vos 30 ans ?
R : Ce qui m’a permis de me sentir comme une adulte à mes 30 ans, c’est quand j’avais le syndrome de l’imposteur et que je sentais que j’avais un manque d’expérience par rapport à certaines choses. Mais avec le temps, les responsabilités ont pris de plus en de place et j’ai commencé à avoir plus d’expériences. C’est à ce moment précis que j’ai réalisé que je me considérais comme une adulte.

Q : Vous avez confessé d’avoir été victime de l’intimidation depuis le primaire, comment vous en êtes-vous sorti ?
R : Ce n’est pas parce que je m’en suis sorti que je vais bien, mais je pense que c’est à cause de cela que j’avais de la difficulté d’avoir confiance en moi et de me faire des amis. J’ai pu m’en sortir, mais ça a affecté qui je suis et j’ai développé une distance avec les autres. Donc, c’est plus difficile d’entrer dans ma bulle parce que je ne veux pas qu’on me fasse du mal. Puis, j’ai aussi développé de mauvaises habitudes, mais j’essaie de voir ce que ces temps difficiles m’ont apporté de positif.

Q : Les femmes qui vous inspirent comme Josiane, Carolane, Lydiane et Geneviève, qu’est-ce qui vous inspire chez elles ?
R : Elles m’inspirent à m’ouvrir un peu plus parce qu’elles avaient tous des objectifs pour atteindre leurs rêves et certaines d’entre elles étaient soi en dépression soi elles avaient vécu une enfance difficile. Mais elles ont quand même réussi à atteindre leurs objectifs. Alors, c’est à ce moment-là que j’ai compris que même si j’ai une anxiété ou même s’il y a des événements qui se passent dans ma vie, je peux quand même atteindre mes objectifs comme elles l’ont fait.

Q : Comment trouvez – vous la musique et chansons de nos jours ?
R : J’aime bien la musique et chansons que j’écoute aujourd’hui, mais j’aime encore les chansons de mon époque. C’est un peu comme mes parents. Ils écoutent eux aussi les chansons de leurs époques comme les Beatles parce qu’ils sont attachés au moment où ils ont découvert ces chansons et ont eu de beaux souvenirs avec les Beatles. Eh bien, c’est pareil pour moi, mais avec les Spice Girls.

Q : Votre premier « crush » est Roch Voisine. Qu’est-ce qui vous fascine chez lui ?
R : J’ai regardé une émission « La vraie nature » dans la chaîne TVA où que Roch Voisine, Bianca Gervais et Michel Bergeron discutaient et Roch jouait une chanson qui avait ouvert la bouche de Bianca tellement que c’était beau. C’est la chanson qui a fait fondre toutes les filles de Montréal pour lui. Si j’étais à la place de Bianca, je serais sans mot. Alors, oui, je fais partie de ces filles qui l’aiment. Je trouve Roch tellement fascinant avec son apparence et ses chansons aussi que j’ai commencé à admirer un gars populaire à mon école primaire qui lui ressemblait beaucoup.

Q : Expliquez-moi comment vous avez développé cette phobie de chiens.
R : Depuis mon tout jeune âge, j’avais peur des chiens. Je ne me sentais jamais à l’aise avec les chiens de mes voisins, mais mon frère, lui, il voulait un chien. Donc, ça ne rendait pas les choses simples pour moi. En plus, j’ai aussi peur et je suis allergique aux chats. Alors, moi et les animaux, j’aime peut-être les kangourous, mais les chats et les chiens, c’est une autre histoire.