Guy Ouellette est le député de Chomedey et le président de la Commission de l’aménagement du territoire à l’Assemblée nationale du Québec.

Entre deux choix
Le député a grandi dans une famille plutôt modeste où il était l’aîné de 7 enfants. Il a vu grandir ses cinq frères et sa soeur. « Je devais donner l’exemple », affirme-t-il. Son père qui était mécanicien travaillait 20 heures par jour, alors que sa mère s’occupait des 7 enfants et de la maison. Selon M. Ouellette, sa mère était un exemple extraordinaire de travail. « J’ai toujours eu l’impression qu’elle ne se couchait pas. Elle était la première debout et la dernière couchée. Elle s’est engagée à nous rendre autonomes et elle nous a tout montré, de la cuisine au tricot. »

À l’école, M. Ouellette était doué en calculs mentaux et en géographie. « Je pouvais nommer diverses capitales de plusieurs pays » dit-il. Petit, il avait une fascination pour les avions. Jusqu’à ce jour, il avoue éprouver un émerveillement à la vue d’un avion, tant au décollage comme dans les airs. Devenu adolescent, il réfléchit d’exercer un métier de justice. Encore aujourd’hui, il se décrit comme étant intolérant à l’injustice. Le député souhaitait devenir soit contrôleur aérien soit policier. « J’ai fait une demande pour les deux postes et les réponses sont arrivées le même jour. Ma lettre d’acceptation de la Sûreté du Québec est arrivée à 10 h le matin tandis que l’autre est arrivée dans l’après-midi, raconte M. Ouellette. À l’âge de 17 ans, il fait son entrée à la Sûreté du Québec où il accumulera 32 ans d’expérience.

Expert en sa matière
Au cours de sa carrière de policier, il devient expert en matière de crime organisé et des bandes de motards criminalisés. Durant les années 1970, plusieurs guerres de groupes de motards se sont déclenchées. Par ce fait, l’insécurité régnait dans la population. Alors policier, M. Ouellette porte grand intérêt à cette situation. « Cet intérêt s’est développé premièrement comme passetemps. J’ai passé des longues nuits et des semaines entières à récolter de l’information », expliquet- il. En 1994, lorsque la guerre des motards s’est déclarée au Québec, Ouellette s’est retrouvé projeté en avant-plan de la situation. Il était un des seuls au Canada à avoir une expertise dans la matière. « En 1994, je travaillais à temps plein sur le sujet. Je formais des patrouilleurs, je témoignais et j’aidais aux vérifications quotidiennes. J’ai été proactif dans la lutte contre le crime organisé. »

En 2005, Guy Ouellette publie, en collaboration avec Normand Lester, le livre intitulé Mom. Ce dernier, traite sur l’histoire du chef québécois des Hells Angels, Maurice « Mom » Boucher, et ce, de façon factuelle. Une oeuvre qui a été très bien reçue par le public.

Un politicien reconnaissant
Père de 4 enfants et grand-père de deux petits-enfants, le politicien essaye de voir grandir sa famille rendue à maturité et de profiter de la présence de ce qui pousse. Lors de ses temps libres, il aime marcher, au moins 10 km par jour. Une discipline qui l’aide à se vider l’esprit, à garder sa forme et qui lui permet de mieux travailler.

« Pour moi, la justice, c’est très important », dit-il. En tant que député, Guy Ouellette veut servir et protéger la population. « C’est ma plus grande mission, au-delà des postes occupés à la Sûreté du Québec », assure-t-il. Parmi les moments les plus gratifiants de sa carrière politique, il compte 4 dates : le 26 mars 2007, le 8 décembre 2008, le 4 septembre 2012 et le 7 avril 2017. « Ce sont les quatre dates où les citoyens de Chomedey m’ont donné leur confiance », dit-il. Alors qu’il compte ajouter le 1er octobre 2018 à cette liste. « C’est la plus belle chose qu’il puisse arriver parce que ce sont les gens qui décident.   Ce n’est pas un poste que l’on peut recevoir, c’est un poste qui se mérite. »

Les préoccupations des citoyens de Chomedey sont ses enjeux. Il est donc question d’accès à la santé, à l’éducation et à l’équité sociale. « Je veux que les citoyens aient une bonne qualité de vie. Les portes de mon bureau sont toujours ouvertes pour tout le monde. Le citoyen est le centre des priorités dans le bureau d’un député », fait-il comprendre.

Ses bureaux sont même accessibles pour convenir aux personnes ayant toutes sortes de contraintes physiques. Guy Ouellette veut que l’on se souvienne de lui comme étant un travailleur rigoureux, droit intègre et toujours en quête de justice.