Radia Souissi, élève en secondaire un à la Poly-Jeunesse de Laval, est notre gagnante au niveau secondaire pour ce numéro. Elle a eu la chance d'interviewer le musicien Marco Mr Tamtam, expert de la derbouka.  

Q  : Pourquoi avez-vous choisi le nom Marco Mr.Tam Tam ?
R  : De par ma culture libano-arménienne,  j’ai toujours aimé cet instrument à percussion qu'est la derbouka. Et comme ici, en Amérique du Nord, on l’appelle « tam-tam », donc j’ai pris celui-ci comme mon nom d’artiste.  

Q  : Quel âge avez-vous lorsque vous vous êtes intéressé à la musique?
R  : Dès l’âge de trois ans. Le premier spectacle que j’ai fait, c’était au Liban sur la scène, devant des centaines de personnes. Depuis ce temps-là, toujours en écoutant de la musique à la maison soit à la télévision ou à la radio, je tape sur n’importe quel objet à ma portée pour améliorer mon art.  

Q  : Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir cet instrument?
R  : Personne ne m’a poussé à le choisir, c’est comme un don du ciel. Et puis après, ma mère m’a donné ma première Derbouka.  

Q  : Est-ce que la musique fait partie de votre bagage culturel, vos origines?
R  : Oui ! Dans la culture libanaise, c’est très en demande et très présent.  

Q  : Quand vous étiez petit, qui était votre idole et comment vous inspirait-il?
R  : C’est Michael Jackson, à cause de son histoire et son style de musique  

Q  : À part le vôtre, quel  genre de musique écoutez-vous?
R  : J’écoute du hip-hop et croyez-le ou non, de la musique classique aussi, car après un spectacle,  on a parfois juste envie de calme.  

Q  : Imaginiez-vous devenir un jour une vedette?
R  : Oui, car quand on a un but, que ce soit en sport, en musique ou n’importe quel autre domaine, on fait tout pour réussir à le réaliser.  

Q  : Parmi les pays que vous avez visités, lequel vous inspire le plus et pourquoi?
R  : Los Angeles, en raison de sa culture et de son climat. Le monde du film, les connexions et la musique, toute l’industrie du spectacle est là-bas.  

Q  : Quels sont vos liens avec Rachid Badouri ? Parlez-moi de votre tournée avec lui?
R  : Ça fait à peu près 10 ou 11 ans que je le connais. Je l’ai connu par l’intermédiaire d’un ami qui s’appelle Bassel. J’ai fait avec lui des tournées en France et ici au Québec. C’est toujours agréable  de se trouver sur la scène avec lui. C’est quelqu’un de stimulant.  

Q  : À part le tam-tam, de quel instrument savez-vous jouer?
R  :J’aime jouer de la batterie et un peu de piano. J’aime surtout tout ce qui a rapport à la percussion.  

Q  : Quels défis avez-vous rencontrés pendant votre carrière ?
R  : L’un des défis que je rencontre, c’est d’affronter les gens qui me disent quoi faire et qui essaient de me décourager, de me détourner de mon objectif. Chaque individu est né avec un don et l’essentiel est de l’exploiter pour le partager avec les autres et les rendre heureux.