Leila Aksiman, B. Ing, ASQ CHA, est fondatrice de L.A. Qualité Conseil, ingénieure chimique de formation, auditrice certifiée HACCP (domaine alimentaire), consultante qualifiée par le MAPAQ. formatrice agréée par le CPMT.

Leila, qui êtes-vous ?
Une simple citoyenne du monde, fière maman de 2 garçons, passionnée par mon domaine d’expertise et déterminée à redonner à la vie. Cela paraît ésotérique, mais je crois à la chose suivante  : si chacun d’entre nous met à profit ses forces au maximum de sa capacité, cela se répercutera non seulement dans sa vie, mais dans tout son entourage. Alors, je mise sur mes forces pour le bien commun, d’où mon implication à la CCIL, au RFAQ et sur des comités de parents.  

Quand on est une entrepreneure qui a une vie de famille, une vie sociale et un travail exigeant, qu’est-ce qu’une « communauté » représente ?
J’ai toujours dit que j’ai été adoptée par la Chambre de commerce et de ses gens d’affaires, et cela, dès le premier événement auquel j’ai participé. J’ai constaté que les gens d’affaires de Laval sont généreux de leur temps et de leurs bons conseils. Pour moi, je n’ai pas que ma petite famille, j’ai ma grande famille des gens d’affaires, j’ai ma famille de citoyens et les voisins de mon quartier.  

En 2017, à l’ère du numérique, comment entrevoyez-vous l’avenir de la communauté d’affaires lavalloise pour les 20 prochaines années ?
Le virage numérique est essentiel pour tous les gens d’affaires, peu importe qu’ils soient dans le service, la vente de produit, un OBNL ou autres. La présence sur les réseaux sociaux et la vente en ligne n’est plus un luxe, c’est vital. Je suis moi-même dans le domaine du service aux manufacturiers alimentaires et j’ai quand même trouvé un moyen d’offrir des produits en ligne. Pour une pérennité dans le marché, il ne faut pas se mettre de limite ni géographique, ni technique, ni rien. Selon moi  : « Sky is NOT the limit ». La seule limite est celle de la capacité de créativité de notre cerveau.   

La Chambre de commerce et d’industrie de Laval existe depuis maintenant 50 ans. Qu’est-ce que cela représente pour vous de vous y impliquer ?
Je me suis lancée en affaires seule avec la ferme idée que j’y arriverais et réussirais. Comme je ne connaissais rien au domaine des affaires, je me suis dit qu’il fallait que j’apprenne à connaître ce milieu. Je devais devenir membre de la CCIL et peut-être d’autres réseaux. Cela n’a pris que quelques mois avant de m’impliquer au sein de comités de la CCIL. Et pourquoi? Parce que Laval a une grande richesse  : la qualité de ses gens d’affaires et les opportunités d’affaires peu exploitées. Je crois fermement à l’essor de cette communauté pour maintenant et pour les générations futures.

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