Rencontre avec Daniel Hébert – District du Marigot
Voilà quarante ans que Daniel Hébert habite le district du Marigot à Laval. Après y être né en 1956, il est revenu y vivre en 1978. Lavallois dans l'âme, l'élu est profondément attaché à son quartier et à sa ville. Homme d'engagement, il souhaite redonner ses lettres de noblesse à Laval.

Daniel Hébert pourrait vous parler du Marigot pendant des heures. Passionné d'histoire, l'homme a vu son quartier se transformer. « Marigot, c'est l'ancien nom pour dire marais. Tout ça, c'était de l'eau avant. Et puis le métro de Montréal est venu le remplir avec de la roche et de la terre en 1965 », explique-t-il.

C'est l'histoire de toute une vie qui lie Daniel Hébert à sa ville. « Je pense que je dois être l'un des élus qui a demeuré le plus longtemps à Laval », dit-il, amusé. Et pour cause, ses parents y font construire leur maison – qu'il a aujourd'hui racheté – celle où il a grandi. Et c'est à Laval que sa famille s'est épanouie. « Mes filles sont Lavalloises. Mes petits-enfants sont nés ici. Ma conjointe a été élevée à Laval. J'ai de belles racines avec cette ville », confie l'élu.

Huissier de justice pendant plus de vingt ans à Montréal, Daniel Hébert avait déjà goûté à la politique en participant à l'élection de Jacques Tétreault en 1988 dans la circonscription de Laval-des-Rapides. Si l'expérience lui avait plu, ce sont les remous causés par l'ancienne équipe municipale qui lui ont donné l'envie de s'engager auprès du Mouvement lavallois. « J'avais le goût de changer les choses », témoigne-t-il.

Élu en 2013, Daniel Hébert s'est tout de suite mis au travail : « il y a beaucoup à faire dans mon district. Surtout concernant le réaménagement de l'entrée du pont Viau », explique-t-il. La vétusté des immeubles et le manque de commerces sont autant de problèmes auxquels il souhaite s'attaquer en travaillant de concert avec Sandra Desmeules, élue de Concorde-Bois-de-Boulogne, et Stéphane Boyer, élu de Duvernay-Pont-Viau.

Tandis que le dossier de l'entrée du pont Viau est en route, Daniel Hébert se réjouit des victoires qu'il a pu gagner en tant qu'élu. Comme pour la ligne d'autobus permettant de se rendre au centre des femmes de Laval. Annulée pour cause d'inefficacité, Daniel Hébert s'est impliqué directement avec la STL pour trouver une solution qui aujourd'hui accommode tout le monde.

La nature lui tient particulièrement à cœur également. Passionné de nautisme – il a entre autres été l'éditeur du magazine Québec Yatching entre 2007 et 2016 –, Daniel Hébert aimerait pouvoir trouver une solution concernant la voie navigable de la Rivière-des-Prairies. Finalement, l'homme qui connaît sa ville sur le bout des doigts a encore de nombreux projets en tête pour continuer d'améliorer la qualité de vie de ses concitoyens.

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Rencontre avec Michel Poissant – District de Vimont
Venant du monde des affaires, c'est tout naturellement que Michel Poissant s'est engagé en politique au côté du Mouvement lavallois. Contrarié par les affaires qui ont entaché la réputation de Laval, Michel Poissant, pour qui la ville se conçoit de la même manière qu'une entreprise, croit profondément à l'intégrité de ses élus et à la saine gestion des deniers publics.


De ses expériences dans les domaines financier et entrepreneurial, Michel Poissant en a tiré un savoir-faire durable. Comptable professionnel agréé, il a travaillé pendant 15 ans au Fonds de Solidarité, d'abord dans le redressement d'entreprises puis comme directeur des investissements. « Ça a été une expérience très valorisante qui m'a beaucoup appris. Ça m'a permis d'acquérir une vision, d'être capable d'établir rapidement un plan de match », explique-t-il.

Quand les affaires qui ont secoué Laval ont commencé à être révélées, Michel Poissant a senti le besoin de se lancer en politique. Contre l'avis de son père d'ailleurs : « il m'a dit que je n'avais pas besoin de faire ça, alors je lui ai demandé qu'est-ce qu'il se passerait après ça sinon ? », confie-t-il. En 2013, Michel Poissant est élu dans le district de Vimont.

L'homme est très proche de sa communauté. Quand une maison se vend, Michel Poissant va toujours à la rencontre des nouveaux propriétaires. Il les salue et en profite pour leur présenter les services offerts par la ville. « Je me fais un devoir de faire ça », témoigne-t-il. Curieux, Michel Poissant a toujours un bon mot pour eux, une anecdote : « quand je rencontre une nouvelle famille qui vient d'ailleurs, même pas forcément du Québec, je leur pose des questions sur leur pays. Ça permet de briser la glace et de leur dire qu'ils sont les bienvenus ici », dit-il. Les gens lui sont reconnaissants de prendre le temps de s'arrêter et de directement les rencontrer.

Car Michel Poissant est un élu abordable qui aime le terrain. L'été, il enfourche son vélo et va se promener dans son secteur, l'occasion pour lui de saluer ses concitoyens. Un matin où il avait neigé cet hiver, c'est armé de sa pelle qu'il est allé aider des personnes retraitées. « Les gens étaient étonnés au début, mais ensuite, ça amène des discussions intéressantes », explique-t-il.

Homme d'action, Michel Poissant a réalisé un certain nombre de ses promesses électorales : la construction du mur antibruit le long de Vimont, le déneigement du sentier piétonnier qui permet de se rendre à la gare ; il va même faire venir directement la STL dans les Marronniers pour que les personnes âgées puissent avoir leurs cartes d'autobus.

Volontaire, Michel Poissant détonne. Celui qui explique volontiers qu'il n'est « pas un politicien » veut encore faire beaucoup pour Laval et les Lavallois.

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Rencontre avec Stéphane Boyer – District Duvernay-Pont-Viau
Stéphane Boyer rêve Laval en ville innovante et audacieuse. Il espère que sa jeunesse fasse souffler un vent de changement sur les politiques menées dans sa ville. Déjà très chevronné, Stéphane Boyer veut faire profiter de son expérience pour améliorer les conditions de vie dans son district.


International. C'est le mot qui vient à l'esprit quand on rencontre Stéphane Boyer. Il a commencé très jeune à voyager. Après s'être envolé pour l'Afrique du Sud, il a suivi un stage à l'ONU à Mexico. C'est là qu'il a compris que pour changer une société, cela passait nécessairement par la politique, que l'on aime ça ou non, et que ce n'était pas aux Canadiens de réformer le Mexique. C'est cette expérience qui lui a donné le goût de s'impliquer chez lui, à Laval, et de s'intéresser notamment aux politiques publiques.

Quand il revient du Mexique en 2011, Stéphane Boyer assiste à un conseil municipal qui le marquera profondément par l'attitude déplacée de l'ancien maire. Très vite, il s'engage auprès du Mouvement lavallois, séduit par les valeurs d'intégrité et d'honnêteté portées par ce parti. « Ce sont des gens avec lesquels j'aime travailler, ils sont très naturels et il y a une ambiance de travail agréable. C'est important pour moi », ajoute-t-il.

Des idées pour son district, Stéphane Boyer en a plein la tête, mais il tempère : « quand on a été élu en 2013, on a dû relever un gros défi. Parce que oui, il y a eu un nouveau maire, mais c'est toute la haute direction de la ville qui a été changée. C'est un peu comme une maison : il a fallu d'abord s'attaquer aux fondations pour ensuite pouvoir la décorer ». Maintenant que les fondations sont solides, Stéphane Boyer peut s'attaquer aux différents projets qu'il souhaite mettre en place dans Duvernay-Pont-Viau.

Son district mêle deux réalités. Celle de Duvernay d'abord, qui est un quartier essentiellement résidentiel où habite la classe moyenne. Et celle de Pont-Viau ensuite, reflet d'une plus grande diversité et qui malheureusement, se retrouve aux prises avec différents problèmes sociaux. « C'est ici que j'ai voulu me présenter parce que c'est là qu'il y a le plus d'enjeux à régler », déclare Stéphane Boyer à ce propos.

S'il habite le quartier depuis plusieurs années, il y était déjà très impliqué par le passé. Bénévole dans une banque alimentaire, il a également travaillé pendant 3 ans pour le YMCA. « Ça m'a donné une belle porte d'entrée sur le quartier et puis ça m'a permis de connaître tous les organismes qu'il y avait », témoigne-t-il. Aujourd'hui, Stéphane Boyer souhaite développer le tissu social de Duvernay-Pont-Viau, pour que tout un chacun puisse s'y épanouir et être heureux d'y habiter.