Un accueil chaleureux, des produits frais et locaux, une cuisine ouverte, une explosion de saveurs, c’est ce qui vous attend en franchissant les portes de Sekoya, un nouveau restaurant ouvert à Laval. Phat Nguyen, propriétaire, et son chef associé Kevin Bates, ont réuni tous les éléments afin d’offrir aux Lavallois une cuisine québécoise, contemporaine et audacieuse. Nous les avons rencontrés afin d’en savoir davantage sur ce restaurant au concept innovant et à la cuisine alléchante.

Les amateurs de gastronomie lavalloise connaissent déjà bien Phat Nguyen et Michael Ly, les propriétaires du restaurant Torii Sushis. « Torii Sushis, ça fait 20 ans que ça existe. Il est temps que je laisse ma place à la relève, mon neveu Michael. Toutefois, si je veux la laisser, il me faut un nouveau projet », explique-t-il en riant. « L’occasion s’est donc présentée avec l’ouverture d’un nouvel établissement. Sekoya, c’est un cadeau que je me fais. Je vais travailler avec des gens que j’aime, servir des produits que j’aime, pour le plaisir de tous. »

Kevin Bates, quant à lui, est un jeune chef audacieux. Ayant débuté ses études en théâtre au secondaire et au cégep, il finit par s’inscrire à l’École hôtelière de Laval. Ainsi, il développe une véritable passion pour la cuisine, lui qui cuisinait déjà des crêpes pour sa mère à l’âge de six ans. Il stipule : « Avec le théâtre, j’avais déjà pu révéler mon côté artistique. Toutefois, j’ai pu également le mettre de l’avant dans la création de mes plats. J’aime créer des assiettes en m’inspirant de tableaux et des éléments de la nature. »

L’amour des gens et des produits
La connexion entre Phat et Kevin s’est faite très naturellement, dès leur première rencontre. « La première fois que j’ai dégusté un des plats de Kevin, j’ai eu un véritable coup de foudre. Je voulais absolument rencontrer le créateur de cette assiette. En discutant avec Kevin, j’ai tout de suite compris que nous allions bien nous entendre. J’aime les gens, et j’aime les accueillir chez moi, dans mon restaurant. J’ai tout de suite vu un parallèle entre la façon dont je traite les personnes et la façon dont Kevin traite les aliments qu’il utilise dans sa cuisine. Avec soin et respect. Je me suis immédiatement dit que mon prochain restaurant, il fallait que ce soit avec ce gars-là », raconte Phat. « Je n’avais pas d’idée de concept précis, mais j’avais trouvé Kevin, et le reste a coulé de source. »

Le marché lavallois
Amoureux de la ville de Laval, il était tout naturel pour Kevin et Phat d’ouvrir leur nouveau restaurant à Laval. Phat a eu la chance de rencontrer Jack et Georges Saroukian, les deux propriétaires du local dans lequel a été établi Sekoya. Originaires d’Edmonton, ils sont notamment les promoteurs de ce projet immobilier d’une valeur de plus de 500 millions de dollars, le Central Parc de Laval. Situé au croisement des boulevards du Carrefour et Daniel-Johnson, il s’agit d’un projet comptant six tours d’habitation de 15 à 22 étages. Trois des six tours déjà achevées, avec des condos disponibles pour la location. « Jack et Georges, ce sont deux personnes extraordinaires. Cela fait cinq ans que le bâtiment qui abrite maintenant Sekoya est construit et trois ans que le local est disponible à la location. Toutefois, ils ont décidé d’attendre que je sois prêt à ouvrir Sekoya plutôt que de le louer à quelqu’un d’autre. Ce sont de précieux partenaires d’affaires », stipule Phat.

Il ajoute : « Bien entendu, au moment de développer notre plan d’affaires, nous avons étudié le marché de Laval. Il fallait répondre à un besoin des Lavallois. En effet, à Laval, on retrouve beaucoup de grands restaurants en termes de superficie, qui peuvent accueillir beaucoup de clientèle. Si leur cuisine est bonne, il y manque toutefois de personnalité. Il faut alors un petit restaurant entre les deux : ni trop familier, ni trop grand. C’est donc ce marché qu’on vise avec Sekoya. On veut servir des ingrédients et des plats de qualité, sans aller vers l’industriel. On veut une cuisine ouverte, où les invités peuvent observer le travail des artisans derrière leur assiette, et un accueil chaleureux. Surtout, on veut que les personnes qui franchissent la porte de Sekoya se sentent à l’aise. On ne veut pas verser vers la mondanité. La cuisine peut être bonne, le restaurant beau et chic, tout en restant convivial et naturel dans notre façon de recevoir et de servir les convives. »

Afin de rendre Sekoya chaleureux, Phat et Kevin ont tenu à ce que l’espace soit ouvert. En franchissant le seuil, la première chose que nous voyons, c’est la cuisine. Puis, nous sommes accueillis par l’hôte et l’hôtesse et au fur et à mesure que nous avançons, nous découvrons le bar, le magnifique cellier, une immense bibliothèque et l’espace boutique. Comme le propriétaire et le chef l’ont voulu, nous comprenons rapidement qu’il s’agit d’un bel endroit pour profiter des bonnes choses de la vie.

Bienvenue à la maison
Chez Sekoya, il n’y a pas de petit comptoir d’accueil habituel où travaillent les hôtes et hôtesses. Nous sommes accueillis directement par Phat et ses employés, comme si nous venions de franchir le seuil de la maison de vieux amis. Toutefois, comme précise Phat, nous ne sommes pas obligés d’enlever nos souliers en entrant !

Comment décrire l’ambiance qui y règne ? Une atmosphère où tous les soucis du quotidien sont laissés sur le pas de la porte. Encore une fois, Phat et Kevin insistent sur le fait que leurs convives doivent se sentir à l’aise. « Tous et chacun sont les bienvenus. Vous êtes seul ? Aucun problème ! C’est aux serveurs de vous faire sentir accompagné tout au long de votre moment chez nous. Vous n’avez pas le goût de regarder le menu ? Laissez-nous faire ! Nous sommes là pour vous faire vivre une expérience et c’est le meilleur moyen de s’amuser et de faire des découvertes. Laissez-vous guider et profitez. »

Kevin renchérit : « J’ai toujours aimé recevoir les gens à la maison et je veux que les convives se sentent comme chez eux lorsqu’ils arrivent chez Sekoya. C’est notamment pour ça que la cuisine est ouverte : pour que les gens nous voient, mais aussi pour que nous puissions voir les gens et leurs réactions. J’ai choisi la restauration pour ça. Pour rendre les gens heureux. C’est ce qu’on veut réussir à faire chez Sekoya. Notre prochaine étape, c’est de trouver un bon sous-chef pour que, parfois, je puisse aller me promener en salle, parler avec les gens, comme je le ferais si je les recevais réellement à la maison. »

Une cuisine québécoise, contemporaine et audacieuse 
« Nous avons eu du mal à mettre un mot sur le concept de nos assiettes, même si nous en avons parlé pendant des mois. Je suis quelqu’un qui travaille presque uniquement avec les produits du Québec. Pourquoi utiliser un citron qui vient du Chili alors qu’on pourrait utiliser un vinaigre de cidre ou d’érable qui vient d’ici ? Si c’est la saison des asperges, je peux proposer cinq plats sur dix avec des asperges. Pourquoi ne pas en profiter ? C’est la saison ! Avec Phat, nous avons donc décidé de proposer une cuisine jeune et audacieuse. J’aime brûler et griller les aliments. J’aime proposer des ingrédients crus que nous ne sommes pas habitués de manger de cette façon. Nous sommes là pour emmener les gens ailleurs au niveau gustatif », explique Kevin.

Il ajoute : « Ce qu’on veut surtout, c’est enlever le mot « français » de la cuisine que nous proposons à notre restaurant. Au Québec, nous avons de grands chefs et nous avons une véritable identité culinaire. Il faut donc que les gens s’habituent à entendre le mot « cuisine québécoise contemporaine », sans penser à la poutine ou au pâté chinois. C’est donc notre concept, la meilleure façon de décrire notre cuisine : québécoise, contemporaine et audacieuse. »

Phat et Kevin tiennent également à souligner le travail des producteurs de produits que nous retrouvons à Laval et plus largement au Québec. « Nous avons des producteurs de bœufs, de canards, d’agneaux, de légumes extraordinaires au Québec. Nous travaillons avec beaucoup de producteurs de Laval qui viennent livrer directement au restaurant. Nous avons tous nos ingrédients à portée de main, et Sekoya va donc exploiter cette niche que Laval attend depuis longtemps. »

Le menu de Sekoya varie régulièrement, en fonction des saisons et de l’arrivage des produits. Attendez-vous donc souvent à des surprises !

Bien entendu, il y a également des desserts à la carte de Sekoya. Il s’agit principalement de desserts à l’assiette, montés à la dernière minute pour les convives, tout comme un plat. En même temps, le restaurant travaille également en collaboration avec des pâtisseries locales.

Le service traiteur et l’espace boutique
Sekoya vise vraiment à répondre au moindre besoin de leur clientèle. Le restaurant offre donc également un service traiteur, qui s’adapte à vos événements, ainsi qu’un espace boutique.

Avec les vies trépidantes de tout un chacun, il n’est pas toujours évident de trouver le temps de cuisiner son lunch du lendemain. Vous pouvez donc y trouver des plats à emporter et prêts-à-manger. De plus, l’espace boutique rassemblera un ensemble de produits que Phat aime : des beaux livres d’art et de salon, du chocolat, des biscuits, des condiments, de la belle vaisselle, de la céramique créée par des artisans locaux et même des fleurs… Tout pour reproduire l’expérience Sekoya à la maison.

Tout simplement Sekoya
Sekoya, c’est avant tout des humains qui veulent faire plaisir à d’autres humains. Phat et Kevin ont engagé des personnes qui travaillent avec le sourire et qui ont soif d’apprendre. Ils expliquent : « Des erreurs, ça se corrige. Mais le sourire et le fait d’être serviable, ça ne s’apprend pas. En cuisine comme au service, nous encourageons les employés à faire des tests, à poser des questions. On les encourage à goûter, car c’est en goûtant qu’on crée des plats et qu’on peut les expliquer aux convives. On veut être un endroit où les gens éprouvent du plaisir également à venir travailler, tout en s’enrichissant et en étant fiers du travail accompli. »

Ainsi, les noms des producteurs, mais aussi des employés seront inscrits sur le menu. « On veut souligner le travail de tous ceux qui rendent l’expérience chez Sekoya possible. Les producteurs travaillent dans l’ombre, comme les techniciens d’un spectacle. Pourtant, dans tout spectacle, on remercie les techniciens, sans qui rien n’aurait été possible. Les producteurs, ce sont les techniciens des cuisiniers et des restaurateurs. Ils méritent toute notre reconnaissance, car on ne serait pas ici sans eux. »

Phat conclut : « Avec Sekoya, nous voulons mettre Laval de l’avant. Montrer que nous pouvons avoir un restaurant lavallois de renommée, auquel on fait du beau et du bon. Chez Sekoya, on veut un « wow » face à la beauté de l’assiette, comme devant une œuvre d’art dans une galerie. Puis, à la dégustation, on veut que le goût soit extraordinaire. Nous avons tous les éléments pour y parvenir. »

Kevin ajoute : « Et si les gens ont vraiment aimé leur expérience, mon souhait le plus cher, c’est qu’ils viennent nous saluer en cuisine, comme quand on quitte la maison d’un ami. Et là, nous saurons que Sekoya aura vraiment accompli sa mission. »