Depuis l’âge de 8 ans, Jean Rousselle habite le quartier de Vimont, à Laval. Très impliqué dans sa communauté, c’est tout naturellement qu’il en devient le député provincial pour le Parti libéral en 2012. Nous vous brossons un portrait des grandes lignes de son parcours et de ses réalisations.

Un citoyen impliqué
Jean Rousselle fait du bénévolat au sein de la communauté vimontoise depuis toujours. Il tient cette envie de redonner à son prochain de son père qui était président de Loisirs St-Bruno de Laval.

Cette envie de venir en aide à ses concitoyens, on la remarque également dans le choix de carrière de M. Rousselle. Policier durant plus de 30 ans pour le service de police de Laval, il devient, par la suite, vice-président finances de la Fraternité des policiers de Laval, chef d’équipe pour les pays donateurs et responsable du comité d’accueil et de départ des Nations Unies pour Haïti, tout en étant président durant trois ans de la Fondation canadienne du rein.

À sa retraite, ses expériences professionnelles, et surtout son implication et sa grande connaissance des organismes et du quartier de Vimont-Auteuil, attire l’attention du Parti libéral qui lui propose de se lancer en politique provinciale. C’est ainsi qu’en 2012, il est élu pour la première fois député de la circonscription de Vimont et fait ses premiers pas à l’Assemblée nationale. Il est ensuite réélu en 2014 et 2018. Fort de son expérience au sein du service de police de Laval, il occupe présentement la fonction de porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique.

À l’écoute de la population
Ce que Jean Rousselle aime le plus en tant que député : travailler avec les gens et rencontrer les groupes et organisations qui aident les Vimontoises et Vimontois dans leur quotidien. Il explique d’ailleurs que comme élu, il importe de toujours rester à l’écoute des besoins de la population afin de les représenter de la meilleure des manières. « Ça fait longtemps que j’habite à Vimont. Pour vous dire à quel point je connais le quartier, c’est là également que je patrouillais comme policier. Si vous me dites à quelle maison vous habitez, je sais exactement à quelle hauteur et à quelle intersection elle se situe. Pourtant, au fil des années, les besoins des gens changent et la population change aussi. Il faut donc toujours se remettre en question et rester connecté afin de pouvoir comprendre ces besoins et les transmettre à l’Assemblée nationale. »

Comme le stipule M. Rousselle, la communication est la clé. « Depuis que j’ai été élu en 2012, un des éléments que j’ai mis en place est l’établissement d’un contact direct avec les élus municipaux. Pour les citoyens, il n’est pas toujours facile de démêler ce qui a trait au municipal, au provincial ou au fédéral. Par exemple, si on m’appelle pour des problèmes de déneigement, je vais pouvoir le mettre en contact directement avec l’élu municipal et ainsi, on collabore directement avec le citoyen pour trouver une solution. L’important, c’est de l’aider et cela me fait plaisir d’en assurer le suivi. »

Des réalisations concrètes
Lorsque M. Rousselle nous parle des réalisations dont il est fier en tant que député, il parle de plus grands projets, comme l’annonce du prolongement de l’autoroute 19. Toutefois, il nous présente également de plus petits aboutissements, mais tout aussi concrets, tels que l’aménagement de jeux pour l’école Ulric-Debien, une école où les élèves n’avaient pas accès à des modules de jeux dans leur cour ou à un parc, ou encore la campagne de paniers de Noël organisée au sein de son bureau en partenariat avec le Provigo Boulianne. Ce sont des réalisations qui aident concrètement les gens dans leur quotidien.

Des projets actuels, pour l’avenir
En ce qui concerne le secteur de la sécurité publique, M. Rousselle souhaite continuer à travailler sur deux grands points : le proxénétisme et les gangs de rue.

En ce qui a trait au proxénétisme, il souhaite non seulement pouvoir trouver des solutions et mettre des projets en place pour venir en aide aux victimes, mais aussi contribuer à changer la mentalité des gens sur la prostitution. Comme il l’explique : « Les personnes qui tombent dans l’engrenage de la prostitution et du proxénétisme ne le font pas par choix, ce sont des victimes à qui nous devons venir en aide. »

En ce qui concerne les gangs de rue, M. Rousselle met l’accent sur l’importance de la prévention. « Lorsque nous parlons de gangs de rue, il faut aller plus loin. Il faut prêter attention aux centres de services scolaires, aux organismes locaux, etc. Lorsqu’un jeune décroche de l’école, il faut le prendre en main, car c’est un moment où il est vulnérable. Il faut qu’on le raccroche, et si ce n’est pas à l’école, il faut que ce soit par le sport par exemple, ou par l’intermédiaire d’organismes locaux. C’est pour cela qu’il est essentiel de rencontrer ces derniers et de voir leur travail, comprendre leurs besoins, afin qu’ils reçoivent le soutien nécessaire pour venir en aide à ces jeunes. Cela va permettre de trouver des solutions à long terme. »

Comme le conclut M. Rousselle : « Ça prend un village pour élever un enfant. Et ça prend la population en entier pour avoir une bonne qualité de vie. Et c’est ce que j’aspire pour ma circonscription de Vimont-Auteuil. »