Fière députée de la circonscription de Mille-Îles, à Laval, depuis 2008, Francine Charbonneau a toujours eu à cœur de défendre les intérêts de son comté et de ses citoyens qu’elle représente à l’Assemblée nationale du Québec.

Impliquée depuis ses débuts
Francine Charbonneau a débuté son implication sociale en suivant tout d’abord le parcours scolaire de ses trois enfants. Elle s’est donc impliquée auprès de leur école, en étant membre de comités de parents et du conseil d’établissement, puis en tant que présidente du comité de parents de la Commission scolaire des Mille-Îles. En 1998, son engagement devient politique alors qu’elle est élue au conseil des commissaires de la Commission scolaire de Laval dont elle occupera le poste de présidente de 2002 à 2008.

Durant ce parcours, on lui propose à trois reprises de se lancer en politique provinciale. Une première fois en 2003, puis en 2007, mais c’est en 2008 que M. Maurice Clermont, député à l’époque de la circonscription de Mille-Îles, réussit à la convaincre. « Les deux fois, j’ai expliqué que je n’étais pas sûre de trouver la politique provinciale suffisamment concrète. M. Clermont m’a dit d’embarquer dans sa voiture et m’a amenée sur le coin d’une rue où se trouvait un pilier en béton. Il m’a expliqué qu’il s’agissait du début du pont Olivier-Charbonneau. Si le député de la circonscription des Mille-Îles n’avait pas forcé la note, il n’y en aurait pas eu de pont. Cela prouve donc qu’il est possible de changer les choses et de mener des actions concrètes en tant que député provincial », raconte Mme Charbonneau. « C’est ainsi que tout a débuté et cela fait maintenant 13 ans que cela dure. »

À l’écoute des citoyens
Mme Charbonneau a donc été élue comme députée de la circonscription de Mille-Îles en 2008 et a ainsi rejoint l’Assemblée nationale. En 2014, sous le leadership de M. Philippe Couillard, elle devient ministre de la Famille et des Aînés, ainsi que responsable de la Lutte à l’intimidation, tout en étant ministre responsable de la région de Laval.

Maintenant que le Parti libéral forme l’opposition officielle depuis 2018, Mme Charbonneau est critique officielle des dossiers du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. L’éducation reste également présente au cœur des préoccupations de Mme Charbonneau, car elle s’occupe également des dossiers de la formation professionnelle et de l’éducation aux adultes. Pour mener à bien son travail, Mme Charbonneau alterne entre trois jours à Québec et quatre jours dans sa circonscription.

« Bien sûr que j’ai un travail exigeant, mais c’est si gratifiant à la fois. Par exemple, j’entendais des bruits de criquets lorsque je proposais à mes enfants de venir faire l’épicerie avec moi, car cela peut prendre du temps : on vient me parler, me poser des questions. Et c’est normal, c’est pour cela que les gens m’ont élue. C’est extrêmement énergisant être députée. Tous les jours, mon équipe et moi aidons les gens, et c’est extraordinaire », affirme Mme Charbonneau.

« C’est d’ailleurs un élément qui me donne énormément de gratitude envers mon emploi : lorsque j’arrive à faire un suivi auprès d’une famille et à les aider à trouver des solutions durables. C’est un élément qu’on ne voit pas, pourtant, cela apporte un réel changement. Avec mon équipe, nous créons une intimité très intense avec les citoyens qui viennent nous trouver pour obtenir de l’aide. »

Mme Charbonneau considère cette proximité développée avec ces derniers comme un de ses atouts. « Je suis consciente de la confiance qu’ils me font en venant me rencontrer pour me présenter leurs différentes problématiques. Nous avons le moyen d’aider véritablement les gens », soutient-elle.

Une politicienne fièrement lavalloise
Mme Charbonneau partage également sa satisfaction de voir l’Est de Laval continuer à se développer. « Quand je suis devenue la députée de la circonscription de Mille-Îles, le secteur de Saint-François se sentait un peu délaissé par les différents intervenants. Avec mon équipe, nous avons donc travaillé fort pour épauler les différents organismes à but non lucratif afin qu’ils puissent offrir une aide qui répond aux besoins des citoyennes et citoyens du secteur. Par exemple, une nouvelle école s’est construite à Val-des-Ruisseaux, nous avons vu s’agrandir certaines infrastructures et de nombreuses entreprises se sont installées dans l’Est de Laval. »

Mme Charbonneau tient à rappeler que l’Est de Laval est différent du reste de l’île. Le secteur compte notamment deux fermes laitières, une fromagerie, des écoles de métiers importantes. Lorsqu’on parle donc d’agriculture et de transport à l’Assemblée nationale, Mme Charbonneau fait entendre sa voix. Elle rappelle aussi que Laval compte de nombreuses communautés de différentes cultures religieuses et ethniques. Il est de son devoir de les faire entendre à Québec et de ramener le pouls de ses citoyens au sujet de certaines lois et réglementations.

De beaux projets pour la circonscription de Mille-Îles
Francine Charbonneau est une digne lavalloise, mais surtout fière de sa circonscription de Mille-Îles. Elle nous parle des beaux projets qu’elle aimerait bien mettre en branle dans le comté.

Elle aborde tout d’abord le réaménagement de l’école secondaire Leblanc qui aurait notamment besoin d’un nouveau pavillon pour le secondaire, mais aussi pour la formation de nos futurs pompiers. Qui dit nouveau pavillon dit la possibilité de construire un nouveau bâtiment innovant, un projet donc très intéressant qu’elle aimerait voir se mettre en branle.

En ce qui concerne la vie de quartier, Mme Charbonneau discute avec la Ville pour voir à la réalisation d’une place qui pourra héberger différents organismes communautaires qui accompagnent les gens de Saint-François. Les différentes infrastructures de Duvernay, ainsi que la protection de Saint-Vincent de Paul font partie de ses préoccupations.

Finalement, plus largement pour la ville de Laval, Mme Charbonneau caresse le rêve de voir l’arrivée d’un cégep anglophone lavallois. « Je pense qu’il est important que la communauté anglophone ou que les gens désirant poursuivre des études supérieures en anglais, puissent le faire dans leur ville, sans avoir à se déplacer forcément à Montréal. »

Comme le conclut Mme Charbonneau : « Je ne rêve pas juste pour mon comté, je rêve pour l’ensemble de l’île de Laval. Et lorsque des beaux projets voient le jour sur le territoire lavallois, c’est aussi la circonscription de Mille-Îles qui y gagne. »