Avoir une conversation avec Melanie Jolicoeur ou l’écouter parler, c’est comme être transporté par l’art de la narration … une narration si vivante et pleine des subtilités de la condition humaine. Melanie est en quelque sorte une anomalie pour une femme de son âge, car l’étendue de ses expériences de vie, certaines profondément tristes et d’autres profondément exaltantes, serait attendue d’une personne de 90 ans, pas de 40 ans.

Melanie, une femme qui cherche sa vraie place dans le monde depuis près de 40 ans, qui a voyagé et vécu dans plus de 30 pays, explore actuellement le Costa Rica comme destination pour s’y établir. Mais son histoire a commencé à des années-lumière du paysage tropical dans lequel elle se réveille chaque matin. Ses premières années ont été marquées autant par des expériences d’enfance insouciantes que d’événements dramatiquement difficiles, culminant en un éveil spirituel qui allait changer le cours de sa vie pour toujours.

Melanie est né et a grandi à St-Hippolyte, au Québec, à environ 45 minutes au nord de Montréal. La plus jeune de trois enfants, elle se souvient de voyages idylliques et de nombreux moments de qualité en famille. « C’était le genre de ville où tu conduisais ta motoneige ou ton bateau pour te rendre chez ton ami », dit-elle en riant. Ses grands-parents vivaient à deux portes à côté, et son oncle et ses cousins vivaient juste de l’autre côté du lac. « Mes parents ont toujours été très liés à la nature, et je tiens cela d’eux », dit-elle.

Elle décrit ses parents comme très aimants, forts et résilients. « Ma mère était le genre de femme qui se mettait à quatre pattes, dans la neige ou la terre, pour jouer avec nous, mais pouvait aussi être élégante et classe. Et elle est le plus bel exemple d›amour inconditionnel », dit Melanie. « Mon père était un extraverti qui avait un impact sur tout le monde. C’était quelqu’un que vous pouviez rencontrer qu’une seule fois dans votre vie, mais que vous n’oublieriez jamais ! Il avait tellement de présence et était un homme si brillant. »

Alors que Melanie n’est encore qu’un bébé, sa sœur aînée, Dominique, décède des suites d’un cas de méningite mal diagnostiqué. Même si elle se souvient très peu de cette époque, Melanie a toujours ressenti un lien spirituel avec sa sœur décédée. « Je pense que mon subconscient en savait plus sur elle que mon moi conscient, et c’est pourquoi, lorsque je jouais parfois dans ma chambre, j’avais l’impression de jouer avec ma sœur, même si j’étais seule », dit-elle.

Malgré cette tragédie précoce, la famille Jolicoeur est restée soudée. « Nous avons tout fait ensemble et nous étions toujours les uns chez les autres », explique-t-elle. Son père était le meilleur ami de son frère, oncle Pierre, qui, selon Melanie, était comme un deuxième père. Oncle Pierre est décédé d’un cancer du poumon à seulement 41 ans, alors que Melanie n’avait que 8 ans. C’est à ce moment que sa tante et ses trois cousins ont emménagé dans sa maison, tout le monde vivant sous le même toit. C’était une période difficile et, même si elle était jeune, Melanie se souvient de l’impact de sur sa famille.

« Ainsi, avec mes petits cousins à la maison, c’était comme si j’avais gagné trois autres frères », dit-elle. « Mon frère aîné Fred a toujours été et est toujours mon meilleur ami, mais à cette époque, j’étais la seule fille donc c’était parfois difficile… Je les aime tous tellement, mais cela a certainement eu un impact sur le déséquilibre de mon énergie masculine et féminine », stipule-t-elle. Ce n’est que plusieurs années plus tard qu’elle a découvert la façon de se reconnecter avec son énergie féminine.

« J’ai l’impression qu’avoir été élevée avec des garçons avait nourri mon ego et j’avais toujours besoin de montrer que je pouvais tout faire par moi-même. Parfois, cela me servait bien, et d’autres fois, c’était destructeur », explique-t-elle. « Mais je sais que je suis responsable à 100 % de ma transformation et que tout dans la vie n’est que des opportunités pour nous faire grandir, et donc aujourd’hui, l’amour de soi est une pratique quotidienne. Il faut tirer le positif de chaque complication ! »

Une recherche de 7 ans
À l›adolescence, Melanie raconte qu’elle a commencé à explorer son côté artistique lorsque la danse devient sa passion. Elle dansait déjà alors qu’elle était plus jeune et souhaitait continuer plus activement. Elle a commencé à expérimenter des drogues vers l’âge de 14 ans au sein de son cercle d’amis, qui ont finalement évolué vers des drogues plus dures à l’âge de 17 ans.

Étant très proches, Melanie et son frère Fred ont tous deux connu les hauts et les bas de l’exploration de la drogue durant la même période, passant beaucoup de temps ensemble et ayant le même cercle d’amis.

En 4e secondaire, Melanie est atteinte de la mononucléose et n’a pas pu aller à l’école pendant plusieurs mois. Cette infection lui a causé des complications thyroïdiennes chroniques pour lesquelles elle prend encore des médicaments pour aujourd’hui.

Une fois rétablie, Melanie replonge dans ses passions artistiques, mais aussi dans la toxicomanie. « Faire de la drogue, c’était comme être dans un autre monde, un monde sauvage, un monde où vous pouviez être qui vous vouliez être », dit-elle. « Cela m’a donné un espace pour explorer ma créativité de manière plus approfondie, mais cela a créé un déséquilibre dans ma vie alors que je me cherchais et essayais de m’accepter. »

À 17 ans, elle reçoit un appel expliquant que son grand-père avait eu un accident. Il a eu une crise cardiaque alors qu’il travaillait sur sa terre et est tombé dans le lac de leur propriété. « C’était une scène très dramatique. Lorsque Fred et moi sommes arrivés, et tout était chaotique et traumatisant », explique-t-elle. La famille s’est à nouveau déracinée et a emménagé chez la grand-mère de Melanie durant cette période difficile.

Les problèmes de dépendance de Melanie ont continué à se perpétuer tout au long de sa jeunesse, alors qu’elle commençait une carrière de danseuse professionnelle et obtenait ses premiers contrats, travaillant pour des agences de mannequins et d’acteurs en plus de la danse. « De voler des voitures pour rentrer à la maison à faire la lessive complètement déconnectée de la réalité… en passant par travailler dans les bars et faire la fête tout le temps, je savais que mon mode de vie était déséquilibré », dit-elle.

Le point d’ébullition
La recherche pour se découvrir s’est arrêtée brutalement lorsque son père lui a annoncé qu’il était atteint de la leucémie et qu’il avait déjà son diagnostic depuis près de deux ans. « J’étais complètement choquée », dit-elle. « Quand il a expliqué qu’il allait se battre pour vivre et faire tout ce qu’il fallait pour rester en vie, quelque chose a cliqué dans ma tête, et j’ai juré d’être en aussi bonne santé que possible et d’arrêter la drogue. S’il allait se battre pour être en bonne santé, alors j’allais faire la même chose. »

Melanie et son frère Fred, âgés de 22 et 23 ans à l’époque, ont commencé une thérapie intensive ensemble et ont réussi à se débarrasser de leurs dépendances pendant que leur père luttait contre la leucémie. « J’en avais fini avec la drogue et j’ai plongé profondément dans le développement personnel et l’intelligence émotionnelle », dit-elle. « Je voulais tout savoir sur le sujet et évoluer vers une meilleure version de moi. » Melanie a mis en pratique ce qu’elle avait appris et a offert des ateliers sur l’intelligence émotionnelle aux élèves du primaire ainsi qu’aux élèves du secondaire aux prises avec des problèmes sociaux ou de toxicomanie.

Tout en étant proche aidante pour son père afin que sa mère ne soit pas seule dans les tâches de soins quotidiens, c’est à cette époque que Melanie et sa meilleure amie du secondaire, Emmanuelle, décident d’ouvrir leur propre école de danse, qui est rapidement devenue un succès. En explorant de nouvelles façons de penser et d’être, Melanie en a appris davantage sur la gestion d’une entreprise. Elle a également beaucoup appris sur la force et la résilience nécessaires pour lutter contre une maladie chronique ou terminale alors qu’elle s’occupait de son père.

À travers la maladie de son père, Melanie et sa famille ont appris à apprécier chaque jour qui passe comme un cadeau. À travers chaque traitement expérimental, des centaines de chimiothérapies et de transfusions sanguines, la famille est restée forte. « Il y a eu tellement de lutte, mais aussi tellement de victoires », dit-elle. « Nous pouvions pleurer ensemble, mais finalement les pleurs se transformaient en rires parce que nous ne savions tout simplement pas si nous aurions de lendemain… Pendant 10 ans, nous avons vécu comme si chaque jour était le dernier, la dernière fin de semaine, le dernier anniversaire, le dernier voyage », se souvient Melanie. Normand Jolicoeur est décédé en 2009, accompagné de toute sa famille à son chevet.

Avec Emmanuelle comme partenaire d’affaires, mais aussi comme belle-sœur (Fred et Emmanuelle étaient en couple, ils ont eu un bébé en 2003, mais se sont séparés plus tard), le duo a mélangé leur vie personnelle et professionnelle, et a même vécu sous le même toit pendant un certain temps. Lorsque le fils d’Emmanuelle et Fred a été diagnostiqué autiste, Emmanuelle a dû prendre du recul par rapport à l’entreprise pour s’occuper de sa famille.

Alors qu’Emmanuelle et Melanie sont restées proches bien qu’elles entraient dans de nouvelles relations, d’autres obstacles se sont dressés sur leur chemin. C’est à cette époque qu’Emmanuelle a également été diagnostiquée atteinte d’un cancer. En 2011, elle est décédée à l’âge de 32 ans. Pendant quelques années après cet événement bouleversant, Melanie et d’autres membres de la famille ont aidé Fred à élever son fils. La perte de sa meilleure amie a eu un impact profond sur la réflexion quotidienne de Melanie. « Ça m›a beaucoup réveillé », dit-elle. « J’ai commencé à me réveiller le matin et à réaliser que j’allais vivre un jour de plus. Je me suis donc posé la question : qu’est-ce que je veux vraiment en faire ? Vivre chaque jour comme le dernier m’a amené à prendre un certain tournant avec ma vie. »

Son petit ami de l’époque avait également du mal à accepter le diagnostic de cancer de sa propre mère, alors Melanie a de nouveau endossé un rôle de proche aidant.

Le point tournant
Tout en dirigeant son école de danse et en se plongeant dans le marketing de réseau, Melanie s’est retrouvée avec beaucoup de pain sur la planche, mais était déterminée à réussir. Une rencontre fortuite avec un inconnu a changé la trajectoire de sa vie, et elle ne l’avait pas vu venir.

En attendant que son cellulaire soit réparé au magasin, un homme âgé s’est assis à côté d’elle et les deux ont entamé une conversation. Avant de se séparer, elle lui a remis sa carte de visite, car elle vendait des produits de santé à l’époque et lui a suggéré de l’appeler s’il voulait en savoir plus.

Trois jours plus tard, l’homme l’a appelée et l’a invitée à déjeuner afin qu’il puisse en savoir plus sur ce qu’elle faisait dans la vie. Lors de ce déjeuner, Melanie a appris que la femme et la mère de ce dernier étaient décédées dans un accident de voiture alors qu›il était au début de la vingtaine, et il a confié qu›il avait travaillé dur toute sa vie pour éviter de ressentir la douleur de ces pertes. Il a dit à Melanie qu’il avait gagné beaucoup d’argent dans sa vie, mais en avait jamais profité. Il était maintenant en mauvaise santé cardiaque et il a juré qu’avant de mourir, il voulait aider des inconnus au hasard à réaliser leurs rêves ou à exaucer leurs souhaits s’il sentait qu’ils savaient apprécier la vie. L’homme l’a regardée et lui a demandé quel était son souhait ou son rêve.

« À ce moment-là, j›avais l›impression d›avoir une lampe d’Aladdin devant moi », explique Melanie. Elle a expliqué à l’homme que parce que ses parents étaient marins et qu’elle avait toujours aimé la mer, son rêve était d’obtenir ses brevets de voile et de naviguer sur un bateau de 40 pieds. Après avoir montré à l’homme ses plans et ce qui lui faudrait pour atteindre ses objectifs, il lui a immédiatement écrit un chèque avec le montant total du financement nécessaire pour qu’elle se rende dans les îles Vierges britanniques et réalise son rêve. « Tout ce qu’il a demandé en retour, c’était une carte postale », raconte Melanie.

Au début, Melanie n’avait pas l’impression qu’elle pouvait accepter la proposition, mais l’homme lui a expliqué que son cadeau à lui était qu’elle accepte l’argent pour qu’elle puisse réaliser son rêve. Il a dit que l’argent n’avait plus de sens pour lui maintenant et que la leçon était de profiter de la vie pendant qu’on le peut. « J’ai pensé à toutes les personnes que j’aimais qui sont décédées ces dernières années et j’ai pensé, oui, je vais vivre et explorer tous mes rêves, et c’est ainsi que tout a commencé », explique Melanie.

Elle est allée aux îles Vierges britanniques pendant quelques semaines, avec son frère, pour terminer ses certifications, et peu de temps après, elle a obtenu un contrat pour tourner un documentaire aux Bahamas pendant quelques semaines sur un catamaran de 50 pieds.

Ses aventures l’ont ensuite emmenée au Maroc, où elle a marché en silence dans le désert pendant plusieurs jours. Le silence assourdissant du désert tout autour d’elle a mené un afflux massif de questions profondes. « Je me demandais, qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi la société moderne nous rend si malades et déconnectés ? C’est à ce moment-là que j’ai choisi de consacrer ma vie à le découvrir, à plonger dans mon chemin spirituel et à tout apprendre sur la médecine holistique », dit-elle. « J’étais prête pour mon prochain chapitre, et tout cela grâce à cet homme qui m’a donné l’opportunité de commencer à explorer mes rêves. »

Un nouveau départ
Après le Maroc, elle est tombée amoureuse et a décidé qu’elle était prête pour sa prochaine mission. Elle a fermé son école de danse et a déménagé en Slovénie avec son petit ami, qui jouait pour l’équipe de hockey autrichienne. Le plan était d’y rester huit mois.

C’est pendant cette période en Slovénie que Melanie a fait d’énormes progrès sur son chemin vers la découverte de soi et la guérison. « Tout à coup, j’étais dans un pays où personne ne me connaissait. Je n’avais pas de travail, personne en train de mourir dont je devais m’occuper, et il est devenu clair que mon seul rendez-vous était avec moi-même », explique-t-elle.

Dans sa quête pour trouver un sens et un but aux nombreuses questions existentielles qu’elle se posait à l’époque, Melanie s’est plongée à nouveau dans la lecture de livres et le visionnage de documentaires, et lentement mais sûrement, une nouvelle vérité a émergé. « J’ai commencé à réaliser que mon chemin consistait à consacrer ma vie à servir l’humanité… Je ne savais pas exactement comment, mais je savais que je devais créer, apprendre, écouter, me connecter avec mon don, l’utiliser pour servir et être », dit-elle.

Elle a ensuite découvert le yoga aux côtés d’autres modalités de guérison naturelles et a commencé à organiser des retraites partout dans le monde. L’Europe, le Costa Rica, la Californie, l’Inde et la Thaïlande… ce ne sont que quelques-uns des endroits que Melanie a explorés et y a enseignés, tout en développant ses propres traitements et thérapies. « Je cherchais des réponses et j’avais changé mon mode de vie, mon alimentation… et j’ai commencé à voir tellement de transformations », se souvient-elle. « J’étais accro. Je me suis donnée comme mission de ma vie de tout savoir sur ce qui aurait pu sauver les gens que j’ai vu mourir et de découvrir quel serait le message derrière ces défis et d’en faire un outil ou un message pour l’humanité. »

Ténèbres et auto-guérison
Pendant son séjour en Thaïlande, Melanie a commencé à ressentir des douleurs dans le bas de son ventre et de son dos. Un scanner de l’hôpital a révélé ce que les médecins pensaient être une tumeur. Elle devait subir une intervention chirurgicale 15 jours plus tard.

« Je suis retournée dans ma chambre au bord de l’océan, je me suis regardée dans le miroir et je me suis dit, ok ça y est, il est maintenant temps de mettre en pratique ce que je prêche », dit-elle. Elle s’est rendue à l’épicerie pour faire le plein de tout, des légumes aux jus, en passant par les racines, les épices, les huiles essentielles et la sauge, afin de créer le meilleur environnement pour se soigner de l’intérieur. Elle s’est isolée pendant ces 15 jours et a médité, écrit, bu, respiré, s’est permis de vivre ses émotions, de rire et de pleurer.

« Je l’ai fait seule, car je ne voulais pas avoir d’énergie négative sur mon chemin et j’ai réalisé qu’il s’agissait de moi et de mes propres démons et que j’étais prête à vivre ou à mourir ou à tout ce que la vie avait pour moi. Mais la chose la plus puissante que j’ai faite a été d’avoir une relation avec cette tumeur », explique Melanie. « Au début, je la détestais et je voulais qu’elle sorte de moi, puis ça a changé. J’ai commencé à lui parler et à dire qu’elle faisait partie de moi maintenant, qu’elle pouvait m’apprendre ce qu’elle voulait et quand elle serait prête, elle pourrait partir, ou peut-être que je partirais avec elle, mais quoi qu’il arrive, je vais l’aimer. »

Melanie dit qu’elle a commencé à mettre sa main sur la tumeur et à lui accorder de l’attention et de l’amour. « Je suis sûre que c’est là que la guérison s’est produite », soutient-elle. 15 jours plus tard, elle était de retour à l’hôpital et la tumeur avait disparu. Les médecins ont tout de même effectué une intervention chirurgicale approfondie, mais tous les tests sont revenus à la normale. « C’est si difficile de décrire tout ce qui s’est passé dans cette pièce pendant ces jours, et c’est pourquoi maintenant mon enseignement est axé sur l’auto-guérison et la réinitialisation comme je l’ai fait tant de fois. Nous sommes de l’énergie et quand le corps nous parle, il veut notre attention et ce fut une belle leçon de vie qui m’a donné du pouvoir », partage-t-elle.

Créer consciemment
Grâce à tous ses apprentissages, voyages et explorations au cours de la dernière décennie, Melanie se sent maintenant à l›aise de s›enraciner au Costa Rica ou dans tout autre endroit vert correspondant à sa mission. En tant que fondatrice d’Azaya Reset (azayareset.com), elle a adapté sa pratique pour répondre aux divers besoins de ses étudiants et des participants à ses ateliers.

Elle est également la créatrice de Fly Therapy (flytherapy.ca), un traitement unique et une expérience hypnotique qui plonge dans le pouvoir de guérison de l’état parasympathique. En utilisant différentes approches holistiques, ainsi que la respiration, la thérapie d’inversion, la thérapie par le son, les participants sont suspendus dans un hamac pour décompresser, réaligner et détendre le corps, l’esprit et l’âme.

Son objectif serait de former des Fly Therapists qui pourraient offrir des traitements partout dans le monde. Mais elle s’empresse de souligner qu’elle n’est pas une guérisseuse. « Je suis un guide qui aide les gens à se guérir eux-mêmes », dit-elle. « Personne ne peut guérir une autre personne, mais ils peuvent les aider à trouver des moyens de se guérir eux-mêmes. »

Comme elle crée et apprend toujours, Melanie a déjà plusieurs projets en cours qu’elle est ravie de partager, comme diriger des retraites au Costa Rica, organiser son séminaire Azaya Reset, écrire un livre, travailler sur un documentaire et rendre certaines de ses modalités de guérison disponibles en ligne, pour les partager aux personnes du monde entier.

Des leçons tirées de la dépendance, de la maladie et du silence
Si quelqu’un peut expliquer aux autres les causes profondes de la toxicomanie, c’est bien Melanie. Si quelqu’un peut éclairer les autres sur les causes profondes de la maladie ou le cycle de la vie et de la mort et tout le reste entre les deux, c’est Melanie. Si quelqu’un peut sympathiser avec l’aidant d’un proche atteint d’une maladie chronique, c’est bien Melanie. Et peut-être le plus important de tous, si quelqu’un peut ramener quelqu’un à son vrai soi, c’est Melanie.

« Le silence est l›endroit où vous vous rencontrez. On a souvent peur du silence parce qu›on a peur de ce qu›on va découvrir, mais c’est dans le silence qu’on se retrouve, et qu’on peut atteindre l’équilibre », dit-elle.

Pour ceux qui luttent contre l’épuisement professionnel ou qui se sentent malheureux ou perdus dans leur vie, Melanie recommande de prendre l’habitude quotidienne d’essayer de rester assis en silence avec soi-même. « Se soucier de soi, c’est d’abord se connaître soi-même – pas son ego – et se connecter avec le vrai soi », explique-t-elle.

« La toxicomanie n’est pas vraiment une question de dépendance, mais plutôt de sentiments, d’émotions, de penser que vous ne suffisez pas à vous-même. Vous n’êtes pas accro à la drogue, vous n’êtes tout simplement pas assez accro à votre propre amour-propre pour choisir une autre voie », stipule Melanie. « Chaque racine de chaque maladie est avant tout émotionnelle. »

Melanie croit que nous pouvons tous surmonter les défis et les conflits si nous faisons l’effort d’être reconnaissants pour le temps dont nous disposons. Chaque jour, nous avons un jour de plus, mais nous n’en aurons peut-être pas demain. « Choisissez-vous vous-même. Comprenez que nous pouvons avoir plus de pouvoir sur nos vies que nous ne le pensons, et tout commence par la création d’une relation avec vous-même », dit-elle. « Et quand vous ne pouvez pas le faire vous-même, contactez un guide qui peut vous aider à vous trouver. »

Pour en savoir plus sur les offres et les projets actuels de Melanie Jolicoeur, suivez-la sur son Instagram @mel.azaya ou sur Facebook @Azaya ou @MelanieJolicoeur. Vous pouvez aussi visiter le site melaniejolicoeur.com.

Et vous, qu’allez-vous faire aujourd’hui ?