We are the change. Nous sommes le changement. Cette phrase, qui apparaît sur le site internet de la North Star Academy de Laval (NSAL), représente bien la philosophie de l’école. Les élèves, autant que les enseignants, sont au cœur de ces changements. Nous avons discuté avec Josée Pepin, directrice de la NSAL, qui nous explique comment l’école a pu tirer le meilleur de cette période plus difficile que nous venons de traverser avec la pandémie, afin de mieux se tourner vers l’avenir.

Lorsqu’il s’agit de choisir une école secondaire privée, les parents cherchent à combler de nombreux critères. Au sommet de cette liste se retrouvent souvent un programme d’études enrichi, des classes plus petites et une méthode d’enseignement et d’apprentissage personnalisée et centrée sur l’élève. La NSAL remplit tous ces critères et bien plus. Par ses programmes Signature, l’accent mis sur le bilinguisme et la fameuse douzième année d’étude après le secondaire 5, la seule école secondaire privée anglophone de la Rive-Nord a la stratégie gagnante afin de préparer votre enfant adéquatement pour des études supérieures et une carrière professionnelle.

La pandémie n’a pas changé la mission de la NSAL et votre enfant sera toujours au centre de la philosophie de l’école.

L’utilisation de la technologie
La NSAL, bien avant la pandémie, a toujours été fière d’utiliser les outils technologiques afin de faciliter l’apprentissage des élèves. « Il s’agit d’un élément que nous trouvons très positif pour l’éducation. », explique Mme Pepin. « Certaines personnes peuvent avoir peur du changement, mais nous, à la NSAL, on l’embrasse. Notre devise, sur notre site internet, est justement « We are the change ». Nous accueillons donc le changement à bras ouverts, telles que les nouvelles technologies. »

L’utilisation de certaines plateformes ont notamment permis de différencier encore davantage les programmes de la NSAL. Elle aide aussi à présenter différentes méthodes d’apprentissage. « Nous apprenons tous de manière différente. C’est un élément à prendre en considération, pour le bien-être des élèves. Par exemple, la technologie permet d’aider beaucoup les personnes qui sont visuelles, en leur présentant des images, des vidéos qui permettent de rendre certaines notions plus concrètes », renchérit Mme Pepin.

Mme Pepin explique également que se tourner vers les technologies est dans l’ère du temps. Les élèves vont devoir les utiliser de plus en plus dans leurs études et leur vie professionnelle. Il est donc important de commencer à se familiariser avec ces nouvelles plateformes. Cela les aidera notamment à être plus indépendants à l’université.

La NSAL utilise, par exemple, l’outil Dash pour suivre les absences, les infractions, les notes et les plans de cours pour chaque classe. Les étudiants peuvent également avoir accès à leur horaire, aux annonces quotidiennes et à leurs bulletins. La plateforme Google Classroom est aussi très utilisée. Les enseignants peuvent y télécharger des notes et des devoirs qui peuvent être consultés et complétés en ligne. Les étudiants y voient également leurs dates d’échéance, leurs tests et autres tâches liées à la classe.

Depuis la pandémie, une des applications fétiches à la NSAL est notamment l’application collaborative Google Meet. Elle permet aux élèves de ne plus être obligés d’aller chez leurs amis pour effectuer certains travaux d’équipe, ce qui peut être un gain de temps énorme. Les enseignants l’utilisent également entre eux. « Cela nous permet de faire des rencontres rapidement, à distance, lorsque nous devons nous parler de manière urgente au cours de la journée. On ne l’aurait jamais fait avant ; maintenant, cela fait partie de notre quotidien. Si la pandémie nous a appris, entre autres, à ralentir, l’utilisation de certaines technologies nous permettent de sauver un temps toujours précieux », explique Mme Pepin.

La communication pour réduire l’anxiété
Le fait que les classes soient plus petites à la NSAL permet de saisir plus rapidement le pouls des élèves. Si certains étudiants performent moins bien, la direction et les enseignants peuvent donc intervenir rapidement. Par exemple, si un élève ne fait pas un devoir ou qu’il semble avoir de la difficulté dans certains travaux ou examens, l’enseignant rencontrera l’étudiant en compagnie du conseiller pédagogique. Le but n’est pas de punir, mais de chercher à comprendre ce qui ne va pas, afin de pouvoir soutenir l’élève de la meilleure manière.

Dans le but de réduire l’anxiété des élèves, les enseignants prennent le temps d’expliquer le déroulement de chaque séance de cours, les matières qui seront étudiées, les sujets abordés, les exercices, la tenue d’un quiz. Ainsi, l’élève n’est jamais dans l’inconnu, ce qui peut être rassurant pour lui. « La communication est toujours la clé. Il faut se parler, entre enseignants, étudiants et parents. »

Des projets par les étudiants, pour les étudiants
Dans cette ère de retour à la normalité, la NSAL alterne entre activités virtuelles et sorties en présentiel.

Par exemple, les élèves ont eu l’occasion de visiter le musée de l’Holocauste de Montréal, de façon virtuelle, depuis leur salle de classe, avec un guide qui leur présentait les différentes sections du musée. Toutefois, certaines sorties sont de retour en présentiel. Depuis 12 ans, par exemple, la NSAL fait le nettoyage des rives de la rivière des Mille-Îles, dans le cadre du programme du Grand nettoyage des rivages canadiens. Les élèves ont pu y participer à nouveau au mois de septembre 2021.

De plus, afin de favoriser encore davantage le sport extérieur, la NSAL a installé, en plus de ceux déjà existants, de nouveaux buts de soccer, filets de badminton et paniers de basketball. Comme l’explique Mme Pepin, des sondages sont effectués de manière régulière afin de prendre le pouls des étudiants. Les élèves ont notamment fait part de leur envie d’avoir plus de possibilités de pratiquer du sport dans leur cour d’école.

En plus de ces sondages, des assemblées sont tenues hebdomadairement le lundi matin. Lors de ces regroupements, le conseil des étudiants a notamment l’occasion de s’adresser à leurs pairs pour les tenir au courant des différents projets qui prendront place dans l’école. C’est aussi lors de ces réunions hebdomadaires que des conférenciers sont invités pour s’adresser aux étudiants, dépendamment des intérêts qui sont ressortis lors des sondages effectués auprès de ces derniers.

Ils sont aussi encouragés à soumettre leurs propres projets. Mme Pepin explique : « Nous essayons d’accomplir les projets qui intéressent les étudiants. Toutefois, si certains ne sont pas réalisables, nous leur expliquons pourquoi. Il y a une grande transparence entre les étudiants, les enseignants et la direction. Nous encourageons notamment les élèves à utiliser leur voix et à venir nous rencontrer. Nous souhaitons les impliquer à part entière dans le processus de la réalisation de leurs projets, en leur démontrant que s’ils veulent, ils peuvent. »

Mme Pepin cite d’ailleurs un exemple concret : « Je me rappelle une étudiante qui était venue me parler à propos des itinérants à Montréal. Elle expliquait qu’elle trouvait qu’on leur donnait surtout à Noël, mais au cœur du mois de février, mois où il fait le plus froid, tout le monde les a oubliés. Je lui ai demandé ce qu’elle aimerait faire et elle a répondu qu’elle souhaitait descendre en ville, au mois de février, afin de leur offrir de la nourriture et des vêtements chauds. C’est une tradition qui a commencé en 2006 et qui se poursuit encore chaque année. Nous préparons des repas et récoltons des manteaux et autres vêtements chauds que nous allons distribuer à Montréal, le jour de la St-Valentin. Nous sommes fiers de ce genre d’initiative à la North Star Academy et cela démontre pleinement le côté entrepreneur de nos étudiants. »

Des étudiants internationaux à Laval
La NSAL attire également beaucoup d’étudiants internationaux. En 2021, l’école en comptait environ 10 %. Habituellement, avant la pandémie, le nombre d’étudiants internationaux pouvait atteindre 20 %. Plusieurs parmi eux viennent dans l’optique d’intégrer le programme de hockey ou de soccer de la NSAL.

En effet, l’école est fière de faire partie du programme de développement Somang Hockey. Somang Hockey forme des joueurs de hockey qualifiés qui parcourent le monde pour participer à des camps, des écoles, des programmes et des ligues spécialisées au Canada, aux États-Unis, en Europe et en Asie. Les membres du programme de hockey profitent de l’opportunité d’apprendre et de se développer avec l’un des meilleurs entraîneurs techniques en Amérique du Nord, François Landreville. Ces derniers bénéficient d’un horaire flexible, avec tout le matériel de cours disponible en ligne, ainsi que la possibilité de faire du tutorat chaque jour afin qu’ils puissent suivre leurs études.

En ce qui concerne le soccer, la NSAL vient de se joindre à l’académie de soccer de Rocco Placentino. Les étudiants doués pour ce sport auront ainsi une opportunité inédite de se développer en tant que joueurs de soccer tout en bénéficiant d’un environnement favorable à leur réussite scolaire.

Toutefois, si les programmes de hockey et de soccer attirent des étudiants de partout à travers le monde, la fameuse douzième année est également un élément incitatif. En effet, la NSAL offre la possibilité d’effectuer une année d’étude supplémentaire, soit une douzième année, qui suit le secondaire 5. Cette année est une alternative au cégep et permet d’acquérir un diplôme d’études secondaires canadien, alors que les élèves se préparent à postuler dans certaines des meilleures universités situées ici, à Montréal ou ailleurs dans le monde. Le programme de cette douzième année offre un large éventail de choix de cours répondant aux intérêts et aux objectifs de chaque élève. D’ailleurs, en 2020, tous les étudiants de la douzième année ont été acceptés dans le programme universitaire de leur choix à la suite de leurs six années de secondaire à la NSAL. Cela a été un véritable succès !

Comme le stipule Mme Pepin, le fait d’avoir une diversité de cultures différentes au sein de l’école attise la curiosité et favorise l’ouverture d’esprit et sur le monde, tout en suscitant l’envie de voyager. Une richesse considérable pour les étudiants de la NSAL, les citoyens de demain.

Des étudiants heureux
Mme Pepin conclut en expliquant que, malgré le contexte difficile, aucun élève n’a développé de retard académique à la North Star Academy. Les étudiants vont bien. Ils se sentent bien. Ils sont heureux d’être de retour sur les bancs d’école, auprès de leurs camarades de classe, dans une école dont ils sont le cœur, l’étoile.

Pour en savoir plus, visitez le site internet www.northstaracademy.ca ou nos articles dans les éditions de février-mars 2021 et septembre-­octobre 2021.