Tout le monde vit des échecs au cours de sa vie. Votre enfant ne fera pas exception. Il est confronté à une multitude de petits échecs, comme tomber, perdre à un jeu, ou ne pas réussir un sport. Ces événements le préparent à gérer les déceptions et à affronter les épreuves plus importantes qu’il rencontrera au fil de son cursus scolaire.

Nous vivons toujours un peu mal nos premiers échecs. La déception et l’anxiété face aux attentes sont bien réelles. Cela dit, afin de gagner en confiance, il est important de pouvoir dédramatiser nos échecs.  Il est primordial de remettre les choses en perspective avec votre enfant.  Est-ce qu’il ressentira la même chose dans 10 minutes, une semaine ou un mois ? Est-ce que son année scolaire est compromise ? Il faut rapidement user de renforcement positif afin qu’il voie ce qui fonctionne. Cela l’aidera peut-être à comprendre ce qu’il peut faire de différent dans les matières qui demandent plus d’attention.

Il faut dresser une liste des leçons à tirer. Chaque erreur, chaque échec est une chance de s’améliorer et d’apprendre davantage. Il faut bien sûr avoir une conversation franche afin d’en tirer les conclusions qui s’imposent.  Qu’est-ce qui a mal été ? Est-il en mesure de demander de l’aide à son professeur lorsqu’il ne comprend pas ? Lorsque vous faites les devoirs avec lui, vous pose-t-il les questions appropriées ? Il faut comprendre ce qui bloque afin d’être en mesure de reprendre le dessus.

La communication avec les enseignants est primordiale. Ils sont les mieux placés pour vous expliquer le manque de compréhension de certains aspects des matières en état d’échec. Ils sauront orienter votre enfant vers des solutions applicables à la maison et à l’école.  Des ressources essentielles sont disponibles dans le milieu scolaire. Orthopédagogues, orthophonistes, ergothérapeutes, techniciens en enseignement spécialisé peuvent à tout moment dans l’année, établir un plan d’intervention avec le concours des parents.

Il est important se rappeler qu’une hygiène de vie saine, un horaire établi pour les travaux et une bonne alimentation sont gages de succès. La fatigue et les distractions qui mènent à l’échec prennent souvent source à la maison. Le plus important, c’est de ne pas paniquer. Il faut se détendre, regarder la situation avec un peu de recul, juger des carences académiques ou communautaires et demander l’aide du corps professoral et de la direction.  On doit se rappeler que l’échec fait partie intégrante de notre réussite.