Pour les enfants ou les adolescents, l’école représente un élément central dans leur vie. Lorsque ceux-ci y échouent, l’anxiété se développe. Il existe des stratégies pour combattre ce fléau qui peut avoir des répercussions tout au long de leur vie.

L’anxiété reliée à l’échec scolaire ou les troubles d’apprentissage est loin d’être un phénomène récent, mais celle-ci a gagné en importance au cours de la dernière année. Avec la fermeture temporaire des écoles, la diminution des services offerts aux jeunes en difficultés d’apprentissage et l’avènement de l’enseignement en vidéoconférence, la pandémie de la COVID-19 a fait bondir le taux d’échecs scolaires chez les élèves du primaire et du secondaire. Certains élèves peinaient déjà à réussir avant la pandémie, et la période actuelle n’a pas amélioré la situation.

Comment se manifeste l’anxiété ?
Avant de s’y attaquer, il faut savoir la reconnaître. Certains jeunes la communiquent directement, mais d’autres vont la manifester par des comportements tels que :

- Les troubles du sommeil;
- La perte d’appétit;
- La peur d’aller à l’école et se trouver des excuses pour ne pas y aller;
- Les symptômes physiques comme les vomissements, les maux de ventre et la fatigue;
- Les excès de colère;
- La difficulté à se faire des amis et le repli sur soi.

Que faire ?
En tant que parents, vous pouvez aider votre jeune. Par exemple, encouragez-le à exprimer ses émotions et à trouver les mots justes par rapport à ce qu’il vit et ce qu’il ressent. Écoutez-le et posez-lui des questions afin d’orienter sa réflexion.

Soyez patient et laissez-le aller à son rythme même s’il avance lentement. Ajustez vos attentes en fonction de ses réelles capacités. La pression de vous décevoir ne pèsera plus sur ses épaules. Il importe de le féliciter pour toute amélioration, et de ne pas le comparer aux autres. Cela pourrait renforcer le sentiment d’impuissance chez lui. Gardez également une bonne communication avec l’enseignant. Il connaît votre jeune.

Encouragez-le à faire des activités ou poursuivre des passions qui n’ont rien à voir avec le côté académique. Ainsi, il pourra se valoriser et relâcher la pression. 

Faites-lui faire ses devoirs dans un coin calme qui est absent de distractions comme ses jouets, son téléphone cellulaire, la télévision et la console de jeux vidéo. Impliquez-vous dans sa réussite académique et offrez-lui tout votre soutien. Vous pouvez aider votre jeune dans ses devoirs et réviser avec lui les notions dans lesquelles il a de la difficulté.

Vous pouvez également profiter des séances d’aide aux devoirs et de récupération offertes par l’école ou les organismes de votre quartier.

Demander de l’aide extérieure
Il se pourrait qu’à vous seul, vous ne soyez pas le plus outillé pour aider votre jeune. Au besoin, faites appel à des intervenants extérieurs comme un professeur privé, un orthopédagogue ou un psychologue.