Pour soutenir la relance, le programme d’accompagnement de la CCILaval est accessible jusqu’au 30 juin, et enrichi grâce au soutien du fédéral.

Six mois après le lancement de RÉ-activer Laval, force est de constater que la pandémie n’est pas terminée. « Les besoins sont énormes tant que l’économie n’est pas relancée. L’aide technique est encore nécessaire », affirme Caroline De Guire, présidente-directrice générale de la CCILaval. Le message a été entendu par le gouvernement fédéral, qui a alloué une enveloppe supplémentaire de 344 165 $ à la CCILaval, permettant la prolongation de RÉ-activer Laval jusqu’au 30 juin. « D’ici fin juin, on aura pu accompagner 150 entreprises au total », se réjouit la présidente-directrice générale.

S’adapter à la réalité des PME lavalloises
Rappelons que RÉ-activer Laval est un programme d’urgence, qui fournit une aide technique aux PME lavalloises confrontées aux défis de la pandémie, que ce soit en termes financier, matériel, humain ou technologique. « Chaque entreprise est dans une situation différente », souligne Luc Dupont, analyste-conseil pour RÉ-activer Laval. « On l’aide à cerner ses besoins et à mettre l’accent sur le domaine le plus payant. »

Dans le cas des restaurants, la plupart des accompagnements sont liés au financement. John Concilio est propriétaire du Chalet du parc qui est fermé depuis octobre. Grâce à l’expertise de son fiscaliste-accompagnateur, il a bénéficié d’un prêt additionnel de 20 000 $.

D’autres entreprises, comme le Studio Mondo Danse, ont besoin d’accompagnement marketing. Avec RÉ-activer Laval, Christine Gauthier a reçu le soutien d’une agence en communication pour l’aider à se développer sur les réseaux sociaux.

Enrichir le programme d’accompagnement
La durée de l’accompagnement personnalisé passera de 4 à 12 heures en moyenne, jusqu’à atteindre 20 heures dans certains cas, toujours sans frais. « Les accompagnements liés à la stratégie de l’entreprise nécessitent une intervention consolidée », réagit Luc Dupont. « Elle pourra désormais être organisée dans le temps, pour procéder par étape, répondre aux questions et assurer le transfert d’expertises. »

Autre évolution, le programme offre désormais une formation de groupe, aux entreprises B2B d’une part et B2C d’autre part. « Au-delà de l’accompagnement technique, on veut que les entreprises puissent continuer à échanger, à collaborer et à être appuyées par des experts », partage Caroline De Guire. Fin mars, la première session, consacrée au thème du commerce en ligne, affichait complet.

Faire rayonner les entreprises de services de Laval
« Plus les entreprises de services lavalloises seront nombreuses à se manifester comme experts-accompagnateurs potentiels, meilleurs seront les choix d’accompagnement pour les PME qui en ont besoin », lance Caroline De Guire. « Et plus longtemps les entreprises de services pourront bénéficier de la visibilité liée à leur appartenance à Prox-Service. »

Au-delà de RÉ-activer Laval, comment faire rayonner les entreprises de services, qui représentent 70 % du tissu économique local ? « La CCILaval réfléchit activement à créer une communauté à leur image pour répondre à leurs besoins spécifiques, à l’instar de Prox-Industriel et de Prox-Commerce », laisse entrevoir la présidente-directrice générale de la CCILaval. À suivre !