Si vous voulez emprunter mes lunettes, je vous conduirais dans le monde de mes personnages, car c’est ce qui m’arrive lorsque je plonge dans mes lectures. C’est comme si je marche avec mes héros, je vis avec eux, je suis à côté d’eux. Si le personnage devient invisible, j’ai l’impression de l’être moi-même, s’il parle, j’ai l’impression de parler moi-même.

Je ne réalise même pas ce qui se passe autour de moi, je suis littéralement dans un autre monde. La lecture, c’est MA-GI-QUE!

Après la lecture, cela me prend quelques secondes avant de me rappeler mon propre nom. J’aime vivre « le nez dans le livre ». La lecture, c’est DRÔ-LE!

Du haut de mes 10 ans, je peux lire sans pause pendant deux heures pour finir un roman. Quand on aime lire, on ne sent pas la notion du temps! C’est comme une dépendance: je finis une page, j’ai hâte de finir le roman, ensuite, j’ai hâte de commencer le roman suivant, c’est un désir qui ne finit plus.

Lire m’a beaucoup aidé à me dégêner. Avant de découvrir le plaisir de la lecture, je n’avais pas envie de parler aux personnes que je connaissais peu ou aux inconnus. Maintenant, je suis beaucoup plus à l’aise lorsque je communique à l’école ou en public. La lecture, ÇA DÉ-GÊ-NE!

J’aime les nouveaux mots dans les romans, car cela enrichit mes écritures par la suite. La lecture, c’est EN-RI-CHIS-SANT!

Je me rappelle encore les soirées quand je faisais semblant que je dormais pour ensuite me lever et lire. C’est là que j’ai voyagé une fois à Paris et que j’ai monté dans la tour Eiffel avec Allie. J’ai passé une autre soirée avec les hommes de Cro-Magnon pour voir vraiment comment ils vivaient et pour savoir ce qui leur est vraiment arrivé. J’ai même passé une soirée avec les dinosaures! J’ai pu aussi voyager dans le futur pour voir comment la pollution a évolué! C’est à moi de m’imaginer le tout, car il n’y a pas d’images dans les romans. Et c’est FAN-TAS-TI-QUE! Je ne me sens pas coupable de ne pas avoir annoncé mes voyages à mes parents, vous savez, lire, c’est une bonne dépendance, on peut en abuser.

J’aime aussi lire des histoires à un proche pour ensuite écouter son opinion.

Après la lecture, je me sens toujours de bonne humeur. C’est le personnage qui change quelque chose en moi, qui me rend heureuse.

Alors, quand vous avez un malheur, vous êtes tristes ou ennuyés et que vous voulez oublier, allez lire, je vous prêterai mes lunettes.

Je sais que par ce temps de COVID-19, l’emprunt des lunettes est déconseillé, mais vous comprenez que je vous parlais de mes lunettes imaginaires, ce grand plaisir pour faire la lecture.