Marie Crépeau habite dans une maison intergénérationnelle dans les Laurentides avec son conjoint, sa fille, son gendre et ses trois petits-enfants âgés de 10 ans, 8 ans, et 3 ans.

Avant, son conjoint et elle habitaient dans une maison de trois étages à Saint-Colomban. Ils aimaient la maison, mais elle était grande, et il y avait beaucoup de rénovations à faire. C’est l’une des raisons pour lesquelles le déménagement a eu lieu.

L’aspect financier
« J'ai été obligée de prendre ma retraite parce que j'étais malade. J'ai donc perdu des années où je ne pouvais pas contribuer à mon régime de retraite, donc je n'ai pas une grosse retraite. Et mon conjoint a décidé de prendre sa retraite, mais il n'en a pas une grosse non plus », explique-t-elle.

Le couple a d’abord pensé déménager en condo, mais Mme Crépeau n’était pas chaude à l’idée. « Je voulais avoir une cour, je voulais avoir une maison », dit-elle.

Leurs dépenses sont moindres que lorsqu’ils habitaient dans leur demeure précédente. D’abord, l'hypothèque est moins chère, et les frais sont moins dispendieux parce que les quatre adultes se séparent toutes les dépenses, des frais Internet à la tondeuse à gazon.

L’espace
Si l’espace intérieur est plus petit, Mme Crépeau peut profiter d’un plus grand terrain. Elle l’entretient aussi avec trois autres personnes. « C'est beaucoup moins fatiguant d'entretenir à quatre que d'entretenir à deux. Par exemple, je me suis occupée du potager cette année, et eux s'occupaient d'autre chose, comme le ménage », explique-t-elle.

La vie en communauté
Mme Crépeau a toujours voulu vivre en communauté, et elle est heureuse de pouvoir le faire jusque dans son foyer. « On s'entraide, on vit en communauté, on fait de la nourriture ensemble, on s'en donne quand on en fait chacun de notre bord », dit-elle. 

La vie sociale
Elle aime non seulement l’aspect pratique, mais aussi l’aspect social de la situation. Elle voit ses petits-enfants tous les jours, surtout la petite dernière, Emma, qu’elle garde deux matins par semaine.

« On a une relation suivie. C'est vraiment merveilleux. Je les connais, ils me connaissent », dit-elle. « C'est de la joie tous les jours. On fait plein d'affaires ensemble. Ce n'est pas comme les voir une fois de temps en temps. Des petits-enfants, c'est comme des amis. »

Savoir mettre ses limites
Si le mode de vie en communauté convient à Mme Crépeau, ce n’est pas pour tout le monde, particulièrement les solitaires. « Ça prend de la tolérance pour l'intimité, mais pour le reste ça va très bien, » dit-elle.

Si habiter dans une maison intergénérationnelle est un bon choix pour ceux qui veulent se rapprocher de leur famille et vieillir avec moins de solitude et de stress financier. Une chose est sûre: Marie Crépeau ne regrette pas sa décision!