Le Refuge Galahad est la première association québécoise de protection des chevaux. C’est en 2008 que celle-ci a vu le jour, fondée par Chamie Angie Cadorette. Aperçu d’une association qui a à cœur le bien-être et la défense des droits des chevaux.

Diplômée en criminologie à l’Université de Montréal, Chamie Angie Cadorette a toujours ressenti un profond amour pour les chevaux. C’est cette passion qui l’a amenée à devenir entraineuse de compétition certifiée par Hippique Canada ainsi qu’instructrice en secourisme équin. L’histoire de Galahad a commencé en 2008, lorsque Chamie a rencontré une dame dont le cheval de dressage était sur le point de se faire euthanasier. Afin de lui éviter ce destin, elle décide de garder l’animal et d’en prendre soin, quitte à lui trouver une nouvelle famille. En faisant des recherches, Chamie s’est aperçue que plusieurs personnes, par manque de moyens financiers ou par changement de carrière du cheval, décidaient de faire euthanasier ce dernier s’ils ne pouvaient plus s’en occuper. Galahad a ainsi vu le jour. Dans la légende arthurienne, Galahad était le nom du fils de Sir Lancelot du Lac. Elle s’en est inspirée afin de baptiser son premier cheval, et maintenant son association. En plus de promouvoir le bien-être et la défense des droits de chevaux, l’association s’occupe aussi d’offrir des services d’éducation et de soutien pour les propriétaires de chevaux, de développer un vaste réseau de refuges permanents et temporaires, d’aider les propriétaires à replacer les chevaux auxquels ils ne sont plus en mesure de prodiguer les soins adéquats et d’accréditer des écuries de pensions et de refuges.

L’équipe de Galahad est composée d’une quarantaine d’agents bénévoles certifiés qui se déplacent à travers la province afin d’évaluer les personnes désireuses d’acquérir un cheval. Les critères d’adoption sont stricts. Parmi les plus importants, les chevaux doivent avoir assez d’espace pour se déplacer au pas, au trot et au galop. Ils doivent également jouir d’un minimum de quatre heures de liberté par jour. Si les adoptants répondent à ces critères, Galahad les met en contact avec les propriétaires des chevaux afin de concrétiser l’adoption.

Afin de devenir un agent de sensibilisation, Galahad offre une formation de niveau avancé qui traite des enjeux liés à la défense des chevaux. Ces agents seront donc en mesure d’informer et sensibiliser le public quant aux abus et négligences dont ils peuvent être victimes. Ils doivent avoir une très bonne expérience auprès des équins, ainsi qu’une attitude professionnelle et positive. Ils pourront ensuite travailler auprès de Galahad et visiter des écuries afin de s’assurer du respect des critères de l’association.

Galahad offre également des ateliers de formations s’adressant aux propriétaires ou futurs propriétaires de chevaux qui leur permettent d’améliorer, de mettre à jour ou de développer leurs compétences afin de dresser et de soigner convenablement leurs animaux. Ils ne nécessitent en général aucun prérequis et sont reconnus par Cheval Québec. On y apprend la régie d’écurie, à détecter les différents problèmes de santé et douleurs du cheval, à pratiquer des soins d’urgence, etc.

Afin de soutenir la mission de Galahad, différents moyens sont possibles : parrainer un cheval, faire un don, devenir bénévole. Comme l’explique le site internet de Galahad, s’engager auprès d’un cheval, c’est également lui offrir une retraite. En cas de besoin, n’hésitez pas à faire appel à Galahab, afin d’offrir à votre cheval la deuxième vie qu’il mérite.

Pour plus d’informations, pour faire un don ou un achat à leur boutique, consultez le site refugegalahad.com.