Nous le connaissons sous différents titres : humoriste, acteur dans la série Max et Livia, animateur radio, auteur du livre Excessif, porte-parole du Centre-refuge Nymous, sportif accompli. Maxim Martin fait définitivement partie de nos personnalités québécoises aux multiples talents. Nous vous présentons les différentes facettes de sa carrière et de sa vie.

Maxim Martin, professionnel
Maxim Martin, à 51 ans, est plus occupé que jamais. Lorsqu’on s’exclame à quel point sa vie est remplie, il répond : « Ouais, je pense que je n’ai pas encore réussi à comprendre comment me calmer les nerfs. Je me rends compte que je n’aime pas ça quand la vie est tranquille. J’ai besoin d’émotions et j’ai besoin d’activités pour me garder en vie. » Il poursuit en expliquant : « J’ai eu des hauts et des bas dans ma carrière, mais je me sens privilégié de pouvoir vivre en tant qu’humoriste, d’avoir l’émission avec ma fille et de travailler à la radio. On me propose des projets et c’est difficile de dire non, parce que j’ai le goût de les faire. Une chose dont je suis fier, c’est de n’avoir jamais accepté un projet pour des raisons financières, même lorsque cela allait moins bien dans ma carrière. Mon énergie vient donc de là : j’aime ce que je fais et je trouve que la vie me gâte énormément. Ce serait l’insulter que de passer à côté de ce qu’elle m’offre. »

De l’énergie, Maxim Martin en a définitivement à revendre, en enchaînant les différents projets. Maintenant rendu à son cinquième one man show, Fuckoff, il jette un regard sur l’évolution de sa carrière en humour. « Je me rappelle, à mon premier one man show, je sortais d’une peine d’amour, j’étais un jeune qui se lançait dans un métier où il est difficile de percer. Je présentais un spectacle plein d’innocence, espérant uniquement que mes blagues allaient fonctionner. Pour le deuxième, j’étais un gars drôle, mais qui en portait lourd sur les épaules. Avec les troisième, quatrième et maintenant cinquième spectacles, je suis devenu plus osé. Fuckoff, c’est un spectacle de lâcher-prise. J’ai pris beaucoup de plaisir à jongler avec les nouvelles règles sociales d’aujourd’hui, tout en restant aussi osé, dérangeant et pertinent qu’avant. »

Maxim Martin enchaîne également les succès. La série Max et Livia, dans laquelle il joue aux côtés de sa fille, est très regardée. Qu’est-ce qui en explique le succès? « Dans la série, Livia et moi jouons qui nous sommes réellement dans la vraie vie. Je parle de ma fille depuis très longtemps, dans mes spectacles et mes entrevues. Je pense donc que les gens étaient curieux de voir la relation que j’ai avec elle, vu que nous ne jouons pas de personnages. Nous sommes également bien entourés, avec une belle équipe. » Et la relation père-fille durant le tournage ? « J’aime partager ce projet avec elle. Je me rends compte qu’elle grandit et qu’elle sait ce qu’elle fait. Elle n’hésite pas à remettre certaines de mes idées en question si elle n’est pas convaincue que cela va marcher. »

L’émission de radio Ça rentre au poste, à ÉNERGIE, que Maxim coanime en compagnie de Marie-Claude Savard et Sébastien Trudel, est également très populaire. La recette du succès ? « Nous trois, nous sommes des livres ouverts. Il n’y a aucune facette de notre vie que nous ne sommes pas prêts à dévoiler. Nous avons beaucoup d’anecdotes à raconter et nous sommes transparents. » Maxim Martin, peu importe ses projets, mise beaucoup sur son authenticité. Cela lui réussit définitivement bien.

Maxim Martin, familial
En 2015, Maxim a appris qu’il était papa d’un petit garçon, William, âgé de six ans à l’époque. « J’ai vraiment pris ça comme un signe de la vie, comme si elle me disait que j’étais enfin prêt pour mon deuxième enfant. Je ne savais pas si j’allais en avoir d’autres et j’étais content que Livia ne soit pas enfant unique. » Selon les dires de Maxim, qui se trouve une fois de plus choyé, la période d’adaptation s’est faite en douceur et William est rapidement intégré dans la famille. Il s’entend très bien avec Livia. 

Max est très proche de ses deux enfants, comme nous avons pu le constater dans la série Max et Livia. Il appelle ses enfants ses « vieilles âmes » et affirme qu’ils le font beaucoup grandir. Il reconnaît également le travail extraordinaire qu’on accomplit les mères de Livia et William, reconnaissant du soutien qu’elles lui ont apporté. Il s’exclame : « il n’y a pas plus recomposé comme famille que la nôtre, mais moi je la trouve parfaite ! »

Ce qu’il veut transmettre à ses enfants ? « L’image d’un gars qui n’a pas eu peur de vivre des échecs, mais qui a été capable de rebondir et de se reconstruire. J’ai arrêté de consommer lorsque je me suis rendu compte que la principale source de mes problèmes, c’était moi-même. Il faut être capable d’introspection, et je sais que mes enfants sont capables de le faire. »

Il ajoute : « Je suis de ceux qui croient que les enfants choisissent leurs parents avant de naître. Eh bien, je dois remercier ces deux âmes de bien avoir voulu que Maxim Martin soit leur père. »

Maxim Martin, sportif
Maxim Martin, en plus de ses nombreux engagements professionnels, est également un grand sportif. Il a notamment participé à des triathlons, des marathons, des demi-Ironman. En 2019, il a même effectué son premier Ironman complet. Pour celui qui s’entraîne environ six fois par semaine, le sport est une véritable thérapie.  « C’est important pour moi, car c’est ma méditation. Je suis passé des mauvaises drogues aux bonnes drogues, en devenant littéralement devenu accro à l'endorphine, la dopamine et l'adrénaline, les hormones sécrétées par l’activité physique. Lorsque quelque chose me tracasse, je pars courir ou faire du vélo, j’y pense et cela me permet de remettre mon problème en perspective. Mes compétitions me permettent également de rencontrer des gens extraordinaires. Oui, moi j’ai arrêté de consommer, mais la personne qui court à côté de moi, elle a vaincu un cancer. »

Maxim Martin, porte-parole du Centre-refuge Nymous
Situé à Sainte-Beatrix, dans Lanaudière, le Centre-refuge Nymous a été créé par Rachel Garenne et Jacques Lessard. Il vient en aide à tous les animaux de la faune, qu’ils soient blessés ou en danger. Il a une vocation de réhabilitation, de prévention et d’éducation. Maxim Martin en est le nouveau porte-parole. « Cela a été un coup de foudre instantané avec l’énergie que le centre dégage et que Rachel et Jacques déploient pour la protection des animaux. Le Centre-refuge Nymous offre une deuxième chance à des animaux qui ont été blessés et je crois profondément en cette mission. » Maxim Martin jouit également d’un lien privilégié avec Chenoa, la louve qui réside au refuge. En effet, la louve a immédiatement accepté l’humoriste et le laisse entrer dans son enclos. « La connexion que j’ai avec Chenoa, c’est le symbole de la connexion que j’ai eu avec le refuge. C’est un incroyable privilège que d’entrer dans l’enclos d’une louve qui nous accepte. C’est un sentiment indescriptible. Lorsque Chenoa m’a léché le visage pour la première fois, c’est là que j’ai réalisé : ce n’est pas un chien, c’est un loup. C’était surréaliste, un rêve devenu réalité. » Se faire accepter par un loup, c’est extrêmement rare. Maxim rappelle qu’il ne faut pas le prendre pour acquis et avoir un grand respect pour cet animal.

« Au refuge, je me sens calme, je me sens en paix. Dans l’enclos de Chenoa, je peux me recentrer sur moi-même et oublier ma vie mouvementée le temps de quelques instants. Le Centre-refuge Nymous n’est pas uniquement un refuge pour les animaux, il l’est aussi pour les humains. »

Maxim Martin, fier
Maxim Martin a définitivement plus d’un talent. Parmi ses multiples projets, duquel est-il le plus fier ? Sans hésiter, il répond la série Max et Livia. « Cela a pris neuf ans avant que ce projet aboutisse véritablement. Lorsque j’ai commencé à faire des capsules avec ma fille, elle avait tout juste sept ans. Et déjà à sept ans, on voyait son potentiel devant la caméra. Je vais peut-être sonner comme un biscuit chinois, mais si tu y crois et que tu travailles fort, tu vas réussir à aboutir à un projet concret. Max et Livia en est la preuve. »

« Sinon, je pense à la radio, à mon spectacle, à mon livre. Il faut surtout retenir l’histoire d’un gars qui se reconstruit. Lorsque j’ai repris ma vie en main, autant personnellement que professionnellement, j’ai fait la première partie de gens qui avaient déjà fait ma première partie. Ça, c’est vraiment une grosse leçon d’humilité. J’étais sur une échelle et je devais gravir les échelons un à la fois. Il ne faut donc rien prendre pour acquis, contrairement à ce que j’avais fait la première fois que je les avais gravis. Mais je n’ai pas lâché, j’ai pilé sur mon orgueil, parce que j’ai encore des choses à dire. Je n’ai pas arrêté de croire en Maxim Martin, même lorsque cela allait mal. »

C’est également le message qu’il souhaite faire passer aux humoristes de la relève. « L’humour, c’est un métier de hauts et de bas. C’est un métier d’essais et d’erreurs. Il faut écrire des blagues et les essayer sur scène, il n’y a pas d’autre secret. Il y a des soirs où cela va moins bien et c’est normal. Il ne faut pas avoir peur de l’échec, car cela risque toujours d’arriver. Il faut forger sa force de caractère. »

Il est clair que Maxim Martin a toute une force de caractère. Nous avons déjà hâte de voir les nouveaux projets que la vie va lui amener. Avec son énergie, nous n’avons pas fini d’entendre parler de lui !