« Mon grand-père Magnus serait fier, car cette expansion témoignera de notre approche ultra-personnalisée. » - Jacques Poirier, président et chef de la direction, Magnus Poirier

Magnus Poirier fêtera ses 100 ans en 2023. Son fondateur aimait répéter que la croissance de l’entreprise ne devait pas nuire à la personnalisation du service. Or, le président actuel annonce un nouveau complexe dans la région de Montréal, sur l’autoroute 440, à Laval. Pourquoi? La réponse repose sur les valeurs chères à ce fleuron funéraire québécois.

Les débuts d’une famille au service des familles
« Votre deuxième famille ». « Écoute, chaleur, respect ». Et maintenant « D’une vie à l’autre depuis 1923 ». Pour bien comprendre ces positionnements, un peu d’histoire s’impose.

Le fondateur, Magnus Poirier, est né en 1895 à Montréal. Tout jeune homme, il s’oriente un peu par hasard dans le domaine funéraire, à une époque où on veille les morts au domicile des familles.

Charismatique et déterminé, il ouvre sa propre agence funéraire. Chaque embaumement lui rapporte cinq dollars. Son épouse, née Ernestine Guénette, l’aide à décorer les cercueils quand elle a le temps de le faire, car elle aura… 10 enfants! Cinq d’entre eux travailleront à plein temps avec leur père, et Ernestine prendra en main les affaires de son mari quand il mourra.

L’un des petits-fils est Jacques Poirier, aujourd’hui premier dirigeant de l’entreprise. Il sourit en se rappelant cette époque : « C’était comme dans la série télé Six feet under (Au Québec Six pieds sous terre) : mes grands-parents et leurs enfants vivaient au-dessus du bureau. »

De l’ascension à la COVID-19
Magnus est un entrepreneur visionnaire et innovateur. Il comprend que les temps changent : les gens commencent à préférer exposer ailleurs que chez eux leurs proches décédés. De plus, pour qu’on se souvienne de lui, il distribue des objets promotionnels, ce qui est nouveau dans son secteur d’activité.

Le succès couronne ses démarches et la qualité de ses services, puisque s’ensuit l’ouverture d’un premier salon funéraire. Puis, au fil des ans, une série d’acquisitions, d’innovations et de modernisations feront de Magnus Poirier le chef de file de son industrie au Québec.

Cinq générations, soit près de 50 Poirier ou membres de leur famille, se sont succédé dans l’entreprise. « Et nous avons tous commencé au bas de l’échelle, c’est-à-dire en passant la vadrouille! », précise l’actuel président.

Jacques Poirier est fier d’ajouter que tous les autres employés font pleinement partie de la famille, car, fait unique dans le monde funéraire, la compagnie compte, depuis 2001, une Coopérative de travailleurs actionnaires : « Un tel regroupement stimule la volonté de ses membres à faire toujours mieux pour que l’entreprise prospère. Dès le début de la pandémie de COVID-19, cet engagement indéfectible a été très précieux pour nos clients. » 

Actuellement, l’offre de Magnus Poirier est parmi les plus complètes au Québec, avec la possibilité de funérailles laïques, religieuses (6 rites et 13 langues), économiques ou écologiques, de rapatriement de corps à l’international et de préarrangements funéraires.

Le président mentionne aussi des épreuves, comme le décès de collègues : « Notre métier ne nous immunise pas contre le deuil, explique-t-il. Et puis, il y a eu la COVID et les limites à imposer alors à nos clients. Quand vous accompagnez, jour après jour, des personnes endeuillées qui, pour respecter la distanciation sociale, ne peuvent pas se serrer dans leurs bras pour se consoler, ce n’est pas facile. »

Un nouveau complexe avant-gardiste près du Cimetière Laval
Un autre critère visant à limiter la contagion, soit le nombre réduit de personnes admises aux funérailles, a inspiré cette réflexion à Jacques Poirier : « Quand on y pense, la seule façon d’accepter le maximum d’invités dans les circonstances est de pouvoir les accueillir dans des bâtiments funéraires très vastes, comme celui que nous allons construire à Laval, à partir de l’automne 2020. »

Et cela nous amène à présenter ce futur complexe, qui se trouvera sur la voie de desserte de l’autoroute 440, près des sorties Papineau et Pie-IX, et dont l’ouverture est prévue à l’automne 2021.

Comme le montrent les photos de maquettes, ce bâtiment sera lumineux, grâce à une généreuse fenestration, et effectivement très grand. On y offrira toute la gamme des services de Magnus Poirier : inhumation, crémation, visites aux familles endeuillées et cérémonies de toutes tendances. Il y aura des outils multimédias de pointe pour concevoir et diffuser des vidéos hommages, ainsi qu’une salle de montre des produits funéraires. Une boutique sera bien pourvue en fleurs, cartes de remerciement, bougies et autres objets souvenirs. Enfin, on offrira des services d’infographie et de traiteur.

Jacques Poirier se réjouit de ces multiples aspects pratiques des futures installations pour sa clientèle lavalloise et de la région de Montréal. L’un d’entre eux est le fait que les clients seront à quelques minutes du Cimetière de Laval, administré depuis 1980 par la famille Poirier et qui compte un vaste choix de lots, de columbariums, de cryptes et de mausolées. 

L’entreprise sert déjà les Lavallois avec son salon funéraire du 222, boulevard des Laurentides. Or, les besoins de services funéraires pourraient augmenter. D’après les prévisions démographiques, la population de Laval dépassera le demi-million d’habitants d’ici 2036.

Enfin, M. Poirier insiste sur le fait qu’on retrouvera dans le nouveau complexe l’approche personnalisée qui a fait la réputation de la compagnie : « Cet endroit unique permettra de concrétiser tout à fait notre approche, à savoir qu’il n’y a pas, qu’il ne doit pas y avoir de funérailles pareilles à d’autres, et ce, peu importe le budget de nos clients. »

Le grand-père Magnus aurait été heureux d’entendre ces mots, et gageons que son entreprise sera encore là… dans cent ans!

Pour plus d’informations :
magnuspoirier.com
Tél. : 514 727-2847 ou, sans frais, 1 888 727-2847.