Cela fait bientôt sept ans que Stéphane Boyer travaille pour la Ville de Laval. Vice-président du comité exécutif, il est responsable du développement économique, tout en suivant de près les divers projets urbains structurants comme la revitalisation de divers secteurs. Portrait d’un des plus jeunes élus de l’Hôtel de Ville.

Stéphane Boyer n’a pas toujours songé à faire de la politique municipale active. En effet, au début de sa carrière,  il était davantage intéressé par le développement   international,  par  l’amélioration de notre système de santé, par l’augmentation du taux de scolarisation et par la diminution de la mor- talité infantile. Il a rapidement constaté qu’avoir un impact sur ces enjeux sociaux passait davantage par les politiques publiques que les gouverne- ments mettent en place. C’est donc ce qui l’a dirigé vers la politique active, à Laval, la ville où il a grandi.

Laval, jeune et dynamique
Il  affirme d’ailleurs  que : « Laval se trouve dans une étape de sa vie des plus intéressantes. En tant que troisième ville en importance au Québec, elle a maintenant les moyens de ses ambitions. Nous avons plusieurs gros projets en cours. Pour moi, qui suis responsable plus spécifiquement du développement économique, c’est particuliè- rement captivant, parce que Laval est en pleine croissance. Beaucoup de nouvelles familles viennent d’ailleurs  s’y installer, on compte plu- sieurs nouvelles constructions, tout en assistant à la création de nouvelles entreprises. Cela génère de nouveaux revenus pour la Ville, qui  servent ensuite à financer des services pour les citoyens. Laval est donc une municipalité jeune et dyna- mique. En tant qu’élu, je suis privilégié de pouvoir travailler pour cette belle ville. » Qu’est-ce qui explique que Laval connaît la plus forte croissance démographique  au Québec ? Selon M.Boyer, Laval est une ville particulièrement bien située. Elle offre une grande possibilité d’em- plois et pour ceux qui travaillent dans la métropole, le réseau de transport collectif (métro et autobus) permet de s’y rendre sans subir les contraintes de la congestion routière. Laval offre aussi beaucoup d’espaces pour les familles: des parcs, des boi- sés et des habitations abordables avec des cours arrières. Bref, un milieu de vie idéal pour les familles.  

L’amélioration des milieux de vie L’amélioration des milieux de vie passe par plu- sieurs éléments importants. Tout d’abord, comme le stipule M. Boyer, il y a celui de la réfection des parcs et des infrastructures sportives. « Depuis quelques années, plusieurs  millions de dollars ont été investis afin d’améliorer  notamment les arénas, les parcs et les plateaux sportifs. Nous avons développé le réseau de pistes cyclables et implanté des jeux d’eau dans les quartiers. Nous avons de nouvelles  infrastructures,  comme la Place Bell, qui permet non seulement d’accueil- lir des parties de hockey, mais également des événements culturels d’ampleur internationale », explique-t-il.  Ensuite, M. Boyer parle de l’impor- tance de la culture. La mise sur pied des Zones musicales, ces spectacles musicaux en plein air gratuits et répartis sur huit zones aux quatre coins de Laval, remportent un vif succès, tout comme les nombreux festivals et fêtes de quartier qui ani- ment les quartiers.

Chaque année, la Ville de Laval investit de 4 à 5 millions de dollars dans des projets axés sur le développement durable et sur la protection des milieux naturels.  «À Laval, nous avons la chance d’avoir de grands boisés. Depuis quelques années, nous tentons d’acquérir le plus grand nombre pos- sible de terrains afin de les protéger. Il nous faut désormais les mettre en valeur, en aménageant par exemple des sentiers pour que les gens puissent s’y promener. Ensuite, dans une perspective de développement durable, nous procédons à de vastes plantations d’arbres et d’arbustes. Au cours des deux à trois prochaines années, nous comp- tons planter 25 000 arbres pour réduire les îlots de chaleur et rendre les milieux de vie plus agréables. Comme projet à long terme, nous avons également l’ambition de créer un quartier carboneutre, sans voiture, qui sera situé au cœur de la ville, dans l’an- cienne carrière Lagacé.»

En ce qui concerne plus particulièrement  le quartier Duvernay-Pont-Viau,  où  M. Boyer  est conseiller municipal, le projet principal consiste en la revitalisation de l’entrée de ville de Pont-Viau.

« En 2007, avec l’arrivée du métro, la Ville pensait que cela allait créer un redéveloppement du sec- teur. Malheureusement, cela n’a pas eu l’effet escompté. Nous sommes donc devenus plus proactifs. Nous avons acheté des terrains et nous avons le projet d’aménager un parc à l’entrée de ville. Nous souhaitons embellir le boulevard des Laurentides. Nous aimerions aussi créer davan- tage d’endroits où nous pourrons profiter de la rivière, car Laval est une île, il ne faut pas l’ou- blier. Le but est de créer un beau milieu de vie, un endroit où les gens vont se sentir bien. » Avec tous ces projets,  Laval fait honneur à sa nouvelle image de marque : « Laval. Une île d’exceptions».