C’est avec une énergie contagieuse que l’équipe de Bonjour Montréal réveille son public dès 5 h 30 sur les ondes de Rythme FM. Cette année, Annie-Soleil Proteau et Anaïs Favron se joignent au trio énergique que forment de Philippe Pépin, Stéphane Bellavance et Valérie Lebeuf.
Du réveil au déjeuner, de l’auto au boulot, Bonjour Montréal informe, divertit et surprend ses auditeurs tous les matins de la semaine.Nouveaux membres dans l’équipe, même complicitéCette nouvelle collaboration se passe tout naturellement pour l’équipe. Bien que deux nouvelles voix s’ajoutent, la chimie opère dès le départ entre les différents animateurs. Leur dynamique unique s’est toutefois mise en place au fil des émissions. Si certains d’entre eux ont déjà travaillé ensemble à d’autres occasions, il faut rappeler que leur horaire de travail favorise aussi leur complicité. Coanimer une émission matinale quotidienne exige un rythme de vie particulier : c’est se lever au petit matin pour rejoindre les collègues et ce sont les premières personnes qu’on voit dans notre matinée. C’est aussi commencé sa journée avec ces mêmes collègues trois heures par jour, cinq jours par semaine. La complicité a vite fait de s’installer dans l’équipe, mais l’émission ne devient pas routinière pour autant. Comme l’explique Stéphane Bellavance, une émission de radio quotidienne demande une constante adaptation : « J’ai l’impression que même avec une équipe qui roule depuis cinq ans, dans un show quotidien, tu ne fais que ça, t’ajuster. Tous les matins, tu t’ajustes à l’actualité, tu t’ajustes à réaction d’un tel sur tel sujet, tu t’ajustes à la grippe de l’un, puis à la grosse semaine de l’autre. C’est un métier d’adaptation ».De l’adaptation, il y en a aussi eux dans le rythme de vie personnel de chaque animateur et chaque animatrice. Ils ont un effet de caféine sur leur public lorsqu’ils sont derrière le micro, mais plusieurs membres de l’équipe sont plus du type « oiseau de nuit » que « lève-tôt ». C’est entre autres le cas de Philippe Pépin, qui aime se coucher et se lever tard lorsqu’il est en congé. Même chose pour l’une des nouvelles animatrices, Annie-Soleil Proteau, qui se décrit comme étant très efficace le soir. Pourtant, il semble que les émissions matinales font partie de sa vie professionnelle depuis un moment : « C’est drôle, je pense que je dois être une des personnes qui a le plus de “le matin” dans mon cv », explique celle qu’on a entendue à C’est bien meilleur le matin, qu’on a vu à l’émission Deux filles le matin et qu’on suit à la télévision à Salut Bonjour Week-end. Avec Bonjour Montréal un nouveau titre à saveur matinale s’ajoute à sa feuille de route. C’est avec plaisir qu’elle laisse de côté sa nature nocturne pour rejoindre la famille de Rythme FM, comme elle la décrit : « C’est une gang que j’aime, c’est vraiment une belle équipe. Quand ils m’ont approchée pour ça, j’étais très heureuse. On travaille dans un milieu qui n’est pas évident et je pense que quand tu as un job qui est aussi intéressant, tu es privilégiée, explique Annie-Soleil. Alors l’horaire, tu apprends à vivre avec. Faire ce qu’on aime dans la vie, c’est un très grand privilège. Je suis chanceuse, je trouve. »Parallèlement à Bonjour Montréal, Annie-Soleil continue à présenter ses chroniques à l’émission Salut Bonjour week-end tous les vendredis, samedis et dimanches. C’est donc Anaïs Favron qui prend la relève le vendredi matin et qui amène une autre couleur, à l’aube du week-end : « On voulait que ce soit plus comique le vendredi. On est plus sur l’actualité en début de semaine pour informer les gens et le vendredi, c’est plus relaxe. On rit, on s’amuse et on parle de ce qu’il y a à faire pendant le week-end ». C’est aussi dans cette optique qu’est arrivé « La revue de la semaine de Bonjour Montréal avec Anaïs », un résumé tout en humour où l’animatrice s’hésite pas à se moquer amicalement de ses coanimateurs. L’édition Enfin vendredi se prêtait parfaitement à cette ambiance : « C’est un show différent et on le voulait différent » ajoute Anaïs qui aime pouvoir libérer son énergie et apporter sa propre touche humoristique. Bien qu’elle ne soit là qu’une journée par semaine, son entrée dans l’équipe de Bonjour Montréal s’est fait presque naturellement : « Ça a cliqué assez rapidement. Je m’attendais à ce qu’on s’ajuste beaucoup au début, qu’on essaie des choses. Mais ça s’est fait tout seul » se rappelle Anaïs.Cette complicité et cette bonne humeur qui s’entend à la radio sont un reflet de l’ambiance hors ondes. Dans l’équipe, on rit encore de l’odeur de l’omelette au fromage Migneron de Philippe lors de la deuxième émission. On se remémore avec le sourire le gâteau de fête de Philippe préparé par Valérie. L’équipe a plaisir à se retrouver et ces moments de complicité se transmettent aussi au public, qui fait finalement un peu partie du clan lui aussi. Pour Anaïs, c’est vraiment un ingrédient essentiel pour le succès d’une émission de radio matinale : « Bien s’entendre et avoir du fun ensemble, c’est la clé d’un show du matin, explique-t-elle. Le matin est parfois un moment peu plate quand on travaille, mais on peut le rendre plus plaisant en se donnant des petites habitudes et en ayant le sentiment de faire partie d’un clan ». Les premiers à informer
Pour être prêts à réveiller et informer les auditeurs tout en humour et en énergie, nos animateurs et animatrices se lèvent entre 3 h à 3 h 45 pour se préparer puis se rendre au studio de Rythme FM, sur le boulevard Saint-Martin à Laval. Alors que leurs voix sortent les premiers auditeurs du lit à 5 h 30, Philippe, Stéphane, Valérie, Annie-Soleil et Anaïs ont déjà survolé l’actualité et bu leur premier café. Il faut dire que dans leur métier, être énergiques et dynamiques, peu importe l’heure, est une qualité essentielle pour animer une émission matinale.Cet horaire atypique et pas toujours facile comporte son lot de défis, mais aussi ses avantages, comme l’explique Stéphane Bellavance : « [Les auditeurs] qui sont à l’écoute dès 5 h 30, ils sont dans le même beat que nous : on se réveille tranquillement, c’est le premier café du matin. Certains sont encore en pyjama ». L’énergie augmente tandis que la journée commence, tout comme le nombre d’auditeurs qui sortent du lit et qui joignent le bal.Nos animateurs et animatrices s’entendent aussi sur une chose : être les premiers à être informés de l’actualité, c’est également un bel avantage : « Ce que j’aime dans le fait d’animer une émission du matin, c’est qu’on n’est les premiers à informer les gens. On est les premiers à leur parler », explique Valérie qui a pour mandat de présenter les nouvelles du jour. Et parce qu’il faut aussi se démarquer des autres émissions de radio matinale, Bonjour Montréal nous propose donc de revisiter les nouvelles avec le regard Rythme Fm. On y présente l’actualité en restant accessible et en apportant un ton, une couleur propre à l’équipe et à la station : « C’est une question de personnalité. On a tous les mêmes nouvelles dans notre fil d’actualité. C’est une question de comment nous, on les traite », ajoute Stéphane.Les réseaux sociaux et la radio : nouveau défi ?
Aujourd’hui, le traitement de l’actualité et toute la couleur de l’émission passent non seulement par le micro, mais aussi par les réseaux sociaux, un ingrédient incontournable dans le monde des médias actuel. Que ce soit pour montrer les coulisses de l’émission ou présenter du contenu additionnel, nos animateurs et animatrices de radio se retrouvent devant un nouveau défi : « Avant, un des plaisirs de faire de la radio, c’était de pouvoir travailler en mou. Maintenant, il faut mieux s’habiller (rires) », explique Stéphane. Bien qu’ils abordent le sujet avec humour, l’équipe explique qu’animer à la radio aujourd’hui implique aussi d’être filmé. Il faut penser aussi en termes de contenu visuel pour les réseaux sociaux et pas seulement en termes d’audio. Comme l’explique Philippe, les réseaux sociaux sont devenus un must dans leur vie professionnelle.S’il est amusant de partager des anecdotes dans une vidéo Facebook live ou une story sur Instagram, l’ajout de contenu sur les réseaux sociaux demande de l’organisation et de l’originalité aux animateurs et animatrices : « Ça change ta façon de penser, ajoute Annie-Soleil. Maintenant, on pense au fait qu’il faut trouver quelque chose de pertinent à filmer pour les réseaux sociaux. Ça demande du temps, il faut être organisé dans notre émission pour publier du contenu. C’est un outil de promotion et il faut s’en servir le mieux possible ».Malgré tout, l’équipe apprécie le contact direct et privilégié avec le public que permettent les réseaux sociaux, ce qui est particulièrement intéressant pour la radio : « La radio, c’est le médium où le contact avec le public est le plus direct. Ça apporte aussi un plus pour les gens qui veulent voir comment ça se passe aussi » explique Valérie. Cette participation des auditeurs et auditrices a toujours été un ingrédient important dans une émission de radio et a longtemps passé par le téléphone. Maintenant, le web élargit les possibilités : [Les auditeurs et auditrices] peuvent nous appeler et aujourd’hui ils peuvent aussi nous texter, on va répondre », ajoute Philippe.Les façons de faire de la radio changent, mais le goût et la passion d’informer, divertir et accompagner le public dans sa routine matinale quotidienne sont toujours au rendez-vous pour l’équipe de Bonjour Montréal.