Mme Archambault, qui êtes-vous ?
Je suis la fière directrice générale du Musée Armand-Frappier ! Une institution qui a pour mission de favoriser la compréhension d’enjeux scientifiques reliée à la santé humaine. Il s’agit effectivement d’une institution unique au Québec, aux croisements de la science, de la santé, de l’éducation et de la culture, dont la plupart des activités sont dédiées au public jeunesse!

Quand on est une leader active qui a une vie de famille, une vie sociale et un travail exigeant, qu’est-ce qu’une « communauté » représente ?
Je m’implique à Laval, présentement à titre d’administratrice de deux organisations ou dans le cadre de consultations diverses, car je crois sincèrement en l’importance d’accorder une place grandissante à l’éducation et à la culture, pour au final contribuer à façonner un avenir plus inclusif et durable pour tous. Je suis la mère de deux garçons, âgés de 6 et 9 ans, les générations futures me préoccupent donc à fortiori! Je dois avouer que je suis plutôt « maman poule » et que j’aime consacrer le plus de temps possible à ma famille. Mon implication dans la communauté est donc limitée, mais je répondrai davantage « présente » lorsque mes fils voleront de leurs propres ailes !

En 2018, à l’ère du numérique, comment entrevoyez-vous l’avenir de la communauté lavalloise pour les 20 prochaines années ?
Vous soumettez cette question à une dinosaure des technologies de l’information ! Les technologies ont permis de formidables avancées dans bien des domaines pour l’humanité. Je crois néanmoins que les technologies doivent être au service de l’humain, contribuer à améliorer sa qualité de vie. L’humain est un être social, une vigilance de tous les instants est requise pour que l’ère numérique n’isole pas les personnes. Au Musée, nous avons cette philosophie, celle de mettre la technologie au service des contenus à diffuser et non le contraire. M. Jacques Goldstyn, illustrateur des Débrouillards, a déjà réalisé une caricature éloquente à ce sujet. On y voit un père qui dit à son fils, ce dernier étant scotché à son écran d’ordinateur, « Viens fiston, allons au musée », puis dans l’image suivante, le fils est scotché à un autre écran, cette fois au musée ! Bref, « oui » aux technologies pour faciliter les déplacements, les apprentissages et beaucoup d’autres aspects de nos vies, mais non à l’isolement devant un écran!

La Chambre de commerce et d’industrie de Laval existe depuis maintenant 50 ans. Qu’est-ce que ça représente pour vous de vous y impliquer?
En fait, je m’y suis peu impliquée jusqu’à présent, car je suis impliquée auprès d’autres organisations et d’autres causes. J’admire toutefois le dynamisme de l’équipe et des bénévoles qui y œuvrent. La communauté d’affaires lavalloise est tissée serrée et ses membres sont dynamiques, j’ai eu le privilège d’en être témoin à de nombreuses activités de la Chambre. Le jour où j’y serai plus active, j’espère pouvoir contribuer au rapprochement entre les gens d’affaires de divers secteurs et les acteurs de l’éducation et de la culture. Je suis persuadée que les atouts et besoins des uns et des autres sont complémentaires et que l’implication de chacun est bénéfique à la communauté lavalloise.