Pour plusieurs entrepreneurs, prendre un risque et bâtir une entreprise est un rite de passage. Pour Robert Button et Toni Tong (amoureux et partenaires d’affaires), copropriétaires de trois franchises 30 Minute Hit, leur cheminement dans l’entrepreneuriat les a fait sortir du monde des affaires pour devenir propriétaires et dirigeants d’une franchise fructueuse dans l’industrie de la remise en forme pour les femmes.

Mais ni l’un ni l’autre n’ont commencé leur carrière professionnelle avec l’intention de devenir des entrepreneurs dans l’industrie de la remise en forme. Tong travaillait en administration tandis que Button était dans le domaine de l’informatique.

Tong, originaire de Vancouver, déménage à Montréal où Button vit à l’époque. Comme Tong a le mal du pays après plusieurs années passées à Montréal, Button décide de déménager toute la famille à Vancouver. Après avoir vu une publicité télévisée pour 30 Minute Hit, Tong est intriguée par l’efficacité d’un circuit d’entraînement intense de 30 minutes avec des techniques de boxe, de kickboxing et d’autodéfense. Elle devient membre. Tong admet souffrir d’anxiété, de timidité et de manque de coordination, mais le sentiment de pouvoir après un entraînement de haute intensité d’intervalle (HIT) lui permet de maintenir une carrière, un style de vie sain et une vie de famille.

Quelque temps plus tard, le couple déménage finalement à Montréal avec leur fille de 8 ans. Laissant leur emploi et leur vie à Vancouver derrière eux, ils veulent ouvrir leur propre 30 Minute Hit. Il y a un problème : personne de ce côté-ci du pays n’a entendu parler de 30 Minute Hit ou du concept d’un circuit de kickboxing féminin de haute intensité. Bien que la franchise ait du succès dans l’Ouest canadien depuis ses débuts en 2004 avec les cofondateurs Jackson et Deanna Loychuck, Tong et Button se demandent s’il y aura une réponse positive ici.

« Il y a eu tellement de réflexions et de défis lorsqu’il était question d’apporter 30 Minute Hit au Québec », affirme Button. « Non seulement personne n’en avait entendu parler ici, mais aucune information matérielle ou de franchise n’était disponible en français. » Sans se décourager, le couple collabore avec les Loychuck et une équipe juridique au Québec, ouvrant leur premier centre dans l’Ouest-de-l’Île en 2013. Au bout de quelques mois, le couple a sa réponse : non seulement 30 Minute Hit reçoit des commentaires positifs, mais ils commencent à avoir un besoin dans d’autres régions autour de Montréal.

« Environ neuf mois plus tard, nous étions prêts à ouvrir notre deuxième centre 30 Minute Hit », dit Tong. En février 2015, 30 Minute Hit Laval ouvre ses portes. Tong et Button attribuent le succès de leurs deux premiers centres à l’atmosphère accueillante et motivante créée par leur équipe, qui les soutient dans leur parcours. « Nos entraîneurs sont optimistes, heureux, en forme et ils ont de l’empathie », explique Button.

Button dit que les membres apprécient le sentiment d’entraide de l’entraînement. « Nous sommes devenus l’endroit par excellence pour se mettre en forme et réduire le stress », dit-il. Opérant une affaire qui est pour les femmes seulement, Button dit qu’il ne se sent jamais à sa place. « J’ai le meilleur travail au monde ! », rigole-t-il. Surnommé par leur équipe « Papa et Mama Boss Bear », le couple célèbre aujourd’hui l’ouverture de leur troisième centre à Vimont.

Traduit par Emmie Wesline