À l’aube des choix pour les études postsecondaires de leurs enfants, les parents et les conseillers d’orientation travaillent ensemble pour soutenir ses jeunes élèves qui tentent de trouver leur voie petit à petit.
Luc Gélinas, président de l’Association des conseillères et des conseillers d’orientation du réseau scolaire du Québec explique l’importance du travail conjoint qu’effectue les parents et les conseillers d’orientation dans le cheminement scolaire des enfants. Plusieurs ressources existent au Québec pour aider les parents à conseiller et soutenir adéquatement leurs enfants dans leur processus de décision.Selon l’expertise de ce dernier, le rôle des parents est très important dans l’accompagnement de leurs enfants. De leurs côtés, les conseillers d’orientation sont une aide extérieure, utile grâce à leur expertise dans la relation d’aide en faisant le point sur les ambitions et les visions futures des élèves.De nombreux défisSelon l’expertise des conseillers d’orientation, les parents font face à plusieurs défis quant à la notion de réussite scolaire et d’apprentissage pour leurs enfants. En effet, il est difficile de déterminer avec exactitude le lien de l’élève envers son milieu éducatif comme l’est une institution scolaire comme l’école secondaire. En effet, selon monsieur Gélinas, les bonnes notes ne signifient pas nécessairement que l’élève vit une belle expérience scolaire. Il soutient que plusieurs aspects importants rentrent en ligne de compte comme la participation aux différents cours, aux activités scolaires et parascolaires et une bonne socialisation avec les autres élèves. Faire le bon choix
« On peut voir beaucoup d’inquiétudes et d’anxiété à la venue de ce choix-là », stipule monsieur Gélinas quant à la question de faire le bon choix d’orientation pour les élèves du secondaire, mais également d’autres niveaux scolaires. « C’est propre à l’humain, quand c’est un choix important, c’est intéressant d’avoir un bon milieu autour de soi qui reconnaît que ça peut être un moment important et stressant qui vient supporter cette incertitude-là », ajoute-t-il. Il insiste sur l’importance pour les parents de dédramatiser cette incertitude que les jeunes peuvent rencontrer face à leur futur scolaire. Au contraire, il est nécessaire de faire sentir les enfants en confiance avec cette inquiétude.Au travers du travail des conseillers d’orientation au Québec, les parents sont des structures solides et de confiance pour les élèves qui tentent de définir leurs envies et leurs options qui s’offrent à eux à la fin de leurs études secondaires. Des mesures existantes
En prenant en exemple sa propose commission scolaire soit la Commission scolaire Marie-Victorin, monsieur Gélinas explique que cette dernière offre différents programmes qui invitent les élèves dès la troisième secondaire à participer à des stages de trois jours dans un programme qui les intéressent de près ou de loin. Il s’agit d’une occasion rêvée pour les élèves de pouvoir mettre un pied dans le vif du sujet afin de découvrir rapidement et efficacement si cette direction leur convient ou non. Selon le président de l’Association des conseillères et des conseillers d’orientation du réseau scolaire du Québec, il s’agit d’une formule qui peut faire découvrir des métiers souvent méconnus aux élèves.Les portes ouvertes au sein des établissements postsecondaires représentent également une excellente opportunité pour les élèves du secondaire, accompagnés de leurs parents pour découvrir les différentes possibilités qui leur sont offertes dans leur ville ou leur région, tout dépendant du programme auquel ils souhaitaient intégrer.