Monique Sauvé est adjointe parlementaire du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, membre du Bureau de l’Assemblée nationale et députée de la circonscription de Fabre depuis 2015.
L’entrepreneuriat dans le sangAu primaire et au secondaire, Mme Sauvé était une jeune étudiante excessivement timide. « Je rougissais beaucoup et lever la main était toute une épreuve pour moi », dit-elle. Une fois à l’université, à force de faire des présentations orales, la députée s’est développé une aise à parler et à exposer ses idées en public. Ses parents l’ont toujours soutenue et ont été pour elle une énorme source d’inspiration. « Mon père était un entrepreneur. Il a bâti son entreprise de la première pierre à la dernière. C’était un homme travaillant. Il m’a montré que l’entrepreneuriat n’était pas facile, mais que c’était très satisfaisant », explique la députée. « Ma mère aimait la littérature et les arts. Je pouvais lui parler de tout. Elle s’intéressait à tout, surtout aux gens. Mes parents m’ont transmis de belles valeurs », dit-elle.Toute jeune, Mme Sauvé savait qu’elle voulait aider les gens. « Je n’avais pas encore un mot ou un poste pour décrire ce que je voulais faire, mais je savais que je voulais aider les gens, surtout les enfants victimes de violence », explique-t-elle. À l’âge de 27, Mme Sauvé fait son entrée dans l’univers entrepreneurial. En 1987, elle fonde Personnel Métro, une agence de recrutement de personnel de bureau. Pour rencontrer des partenaires, l’entrepreneure avait une méthode personnalisée. « Au lieu de faire des appels téléphoniques, je me déplaçais dans les entreprises et je demandais aux gens de me parler de leur entreprise. On me répondait à chaque fois que j’étais la seule à faire ça », dit-elle. Mme Sauvé a développé une clientèle de grandes entreprises grâce à cette approche. « Ces expériences ont été pour moi mes premières classes », explique la députée.Monique Sauvé a toujours eu une passion pour la jeunesse. « Je donnais des ateliers gratuits dans des organismes pour contrer le décrochage scolaire. J’ai remarqué qu’il y avait un grand nombre de jeunes qui tentaient de s’en sortir », dit-elle. En 1997, elle fonde le Carrefour jeunesse-emploi de Laval en l’espace d’un mois et demi. Sa mission est de favoriser le développement de l’emploi et de l’employabilité des jeunes adultes lavallois âgés de 16 à 35 ans. Elle y reste pendant plus de 18 ans et assura la présidence du Réseau des Carrefours jeunesse-emploi du Québec pendant plusieurs années.Une question d’équilibre
Résidente de Laval depuis plus de 25 ans, Monique Sauvé aime passer du temps à la Place publique de Sainte-Dorothée. Parmi ses endroits favoris à Laval, elle compte également le Centre de la Nature et la Berge aux Quatre-Vents.Mme Sauvé est une mère de famille. Lorsqu’elle a fondé le Carrefour jeunesse-emploi de Laval, son fils était âgé de 2 ans. « Ce n’était pas facile. Pour rencontrer les partenaires et être présente le soir à la maison, je n’assistais pas aux soirées 5 à 7. Je rencontrais plutôt les gens sur l’heure du dîner », explique-t-elle. Monique Sauvé avoue avoir une belle complicité avec son fils à présent âgé de 23 ans. Elle aime passer du temps en famille. « On se retrouve souvent pour une fondue ou devant un bon film. Ces moments sont très précieux pour moi. » Dans ses temps libres, la députée aime visionner des séries télévisées américaines, lire de bons romans, faire du dessin, et jouer du piano.Plus qu’une politicienne
Monique Sauvé est adjointe parlementaire du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale depuis 2016. Parmi ses moments les plus fiers, elle compte le projet Le coeur n’a pas d’âge, une initiative visant à favoriser le dialogue et l’équité entre les générations. « J’étais émue de constater que ce projet était inscrit au budget 2018-2019 du gouvernement du Québec », dit-elle. Le coeur n’a pas d’âge sensibilise les jeunes aux réalités vécues par les aînés et permet de briser la solitude des aînés. Les dossiers sur lesquels Mme Sauvé travaille beaucoup en ce moment sont la lutte contre la pauvreté et la pénurie de main-d’œuvre. « Nous voulons permettre aux gens aux besoins particuliers de s’intégrer au travail et d’avoir une vie active. Nous voulons également favoriser l’intégration des immigrants au marché du travail. »Monique Sauvé souhaite qu’on se souvienne d’elle comme étant une femme de terrain, une messagère et une actrice de changement. « Je suis à l’écoute des réalités de tous mes citoyens, je porte leurs messages et je m’assure que les dossiers avancent à Québec », explique-t-elle. Qu’elle soit au bureau du comté ou à Québec pour une journée parlementaire, Monique Sauvé travaille fort, avec son équipe, pour faire valoir les réalités de ses citoyens.