Jean Rousselle est le député de Vimont et l’adjoint parlementaire du ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire et du ministre de la Sécurité publique. Qu’il soit au bureau de sa circonscription ou à l’Assemblée nationale, Rousselle trouve le temps de redonner à la population.
Bénévole depuis l’âge de 8 ansVivant à Vimont depuis l’âge de 8 ans alors que le secteur est encore en construction, Rousselle se décrit comme étant un produit du coin. Il fait ses études primaires à l’école Père Vimont et ses études secondaires à l’école Curé Antoine-Labelle.Alors qu’il est encore au primaire, son père fonde le service des Loisirs Saint-Bruno de Laval. C’est là qu’il commence à faire du bénévolat. « C’était une affaire de famille, alors on a tous mis la main à la pâte », dit-il. À l’âge de 8 ans, son implication se résumait à placer des chaises et des tables, mais il tombe amoureux de l’action de donner. « J’ai toujours aimé redonner à la population, d’ailleurs ma mère s’impliquait au sein du Service bénévole d’entraide de Vimont-Auteuil », raconte le député. « Quand tu fais du bénévolat et que tu sais que tu fais du bien aux gens, c’est ça ta récompense. » Rousselle se souvient avoir grandi dans un environnement très familial. « Je suis privilégié, mes deux parents sont encore vivants. J’ai grandi dans une bonne famille avec mes trois soeurs. Ma famille était très axée sur le sport », dit-il.Du plus loin qu’il se souvienne, Rousselle a toujours vu son père comme étant son modèle. Son père était policier et était très impliqué dans la communauté. « Je me souviens qu’il prenait souvent la parole », dit-il. C’est de son père que lui est venu son désir de devenir policier lui-même. « J’ai toujours voulu être un policier », dit le député. « À l’école, quand il y avait des gens qui parlaient en mal de la police, j’étais le défenseur officiel de la police. Je voyais ce que ça impliquait d’être policier. »Père de famille et voyageur
Malgré son emploi du temps chargé, Rousselle réserve du temps pour sa famille. « Mon ancrage, c’est ma famille. Elle me garde sur terre », dit-il. « Mon épouse me soutient beaucoup. Elle m’accompagne partout. » Il réserve ses dimanches pour sa famille. Ces jours-là, il en profite pour faire des activités en famille comme du ski avec son épouse, son fils et ses deux petits-enfants, ou faire du jogging avec son fils et bien sûr les soupers en famille. Les lundis soir, Rousselle en profite pour souper avec ses parents.Dans ses temps libres, le député aime faire du jogging. « J’écoute de la musique et j’entre dans ma bulle. La seule chose sur laquelle je me concentre, c’est ma respiration », dit-il. Le député est également un grand voyageur. « J’aime les voyages en sac à dos », raconte-t-il. Et des voyages, il en a fait. L’Amazonie, l’Inde, le Népal et l’Haïti font partiedes nombreux pays qu’il a eu le plaisir de visiter. Son voyage le plus mémorable est en 2000 lorsqu’il a monté le camp de base de l’Everest avec sa femme. « Ce n’était pas facile, mais j’ai adoré ça ! », raconte l’ancien policier. Rousselle est un véritable passionné de voyage. « J’aime visiter des endroits totalement différents. J’aime la différence et sortir de ma zone de confort. J’aime être dépaysé. Envoyez-moi dans n’importe quel pays dans le monde, donnez-moi quelques heures et je vais me sentir comme chez moi. »Un policier impliqué
Rousselle a été policier au Service de protection des citoyens de la Ville de Laval pendant 30 ans et le vice-président finances de la Fraternité des policiers de Laval pendant 23 ans. Il y a plus de 30 ans, l’ancien policier a fondé la Journée spaghetti des policiers de Laval. Cette journée a pour but de ramasser des fonds pour financer un camp de vacances pour les enfants atteints de maladies du rein, ainsi que pour avancer la recherche dans le domaine des maladies rénales. Cette cause lui tient beaucoup à coeur. « Je me souviens que j’étais assis sur un banc et je voyais les jeunes aller dans le camp. Ils étaient tous joyeux. Soudain, un petit garçon que je ne connaissais pas du tout est venu me voir. Il m’a donné un bec sur la joue et m’a dit : “Merci le policier, c’est grâce à vous que je suis ici.” Ça m’a serré le coeur. C’est ça ma récompense. » Depuis plus de 30 ans, la Journée spaghetti des policiers de Laval a permis de verser plus de 1 M$ à la Fondation du rein.Même en étant policier, monsieur Rousselle s’est toujours impliqué au sein de la population en organisant des collectes de sang par exemple. « Lorsqu’on est policier, on a un rôle répressif, mais en même temps on invite les gens à venir nous voir quand ils ont des problèmes. Ce sont deux discours différents », dit-il. Il affirme tout de même que c’est important pour les policiers de s’approcher de la population.En 2006, il fonde l’école Mark-Bourque en Haïti à Debussy, près de Port-au-Prince. Lors d’une mission de paix en Haïti, il se rend compte que les enfants ne vont pas à l'école durant la journée. En posant des questions, il se rend compte que c’est parce qu’ils n’en ont pas les moyens. Rousselle décide donc de bâtir une école. « Quand on a ouvert l’école, il y avait 40 élèves. Maintenant, il y en a 250. C’est gratuit et on fournit le dîner aux enfants. D’ailleurs, l’école vient tout juste d’être reconnue par le gouvernement haïtien » raconte le député. L’école a été nommée en hommage au policier Mark Bourque, originaire de Québec, qui est décédé en devoir à Port-au-Prince durant une mission de paix en 2005.De 2005 à 2006, Rousselle était le chef d’équipe pour les pays donateurs et responsable du comité d’accueil et de départ pour l’Organisation des Nations Unies en Haïti. « Je suis tombé en amour avec le pays. Quand j’y étais, chaque jour, j’apprenais quelque chose de nouveau. J’aime le peuple haïtien, ce sont des gens attachants », dit-il.Un politicien à l’écoute
Dans le cadre de son rôle de député de Vimont, Rousselle rencontre beaucoup de citoyens. « Quand un citoyen veut me rencontrer, j’en fais un devoir de l’écouter », dit-il. Son implication au sein de la population est variée, que ce soit pour aider un jeune à avoir un traitement médical spécial pour sauver sa vie ou pour distribuer des paniers de Noël à des familles dans le besoin. « Je suis constamment au service de la population », dit-il.En tant qu’adjoint parlementaire du ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire et du ministre de la Sécurité publique, il appuie et offre son soutien au ministre tout en partageant son point de vue unique sur des enjeux.Sa vision pour Vimont est d’offrir plus de services à la population, que l’hôpital de la Cité-de-la-Santé devienne un hôpital universitaire et d’assurer la fluidité des transports en commun. « J’aimerais qu’on soit autonome à Laval et qu’on n’ait plus besoin d’aller à Montréal pour obtenir des services », dit-il. « Nous avons récemment ouvert un centre de cancérologie à Laval. » Les choses vont de bon train.Rousselle veut qu’on se souvienne de lui pour son implication sociale. « J’aime porter mes médailles quand j’en ai l’occasion parce que ça représente ma vie. J’ai plus de 50 ans de bénévolat dans le corps. »