Marie-Noëlle est une brillante jeune fille de 6e année à l’école Marc-Aurèle-Fortin. Elle rêve de devenir journaliste ou écrivaine. En janvier dernier, Marie-Noëlle a eu la chance de s’entretenir avec le défenseur numéro 4 du Rocket de Laval, Simon Bourque, à la Place Bell. Voici son entrevue !

Q : Quel est votre plus beau souvenir de hockey ?
R : Mes plus beaux souvenirs sont quand j’ai reçu les 2 coupes du président dans la LHJMQ en 2017 et en 2016. Ils furent des moments mémorables.

Q : Pourquoi avez-vous commencé le hockey ?
R : J’ai commencé à patiner à 3 ans, mon père faisait une petite patinoire dans la cour arrière. Dès mes premiers coups de patin, j’ai vraiment « tripper ». J’ai été chanceux, car mon père m’a toujours soutenu. C’est comme ça que j’ai découvert ma passion.

Q : Quand avez-vous su que vous vouliez faire du hockey ?
R : Au début, je jouais uniquement pour le plaisir, mais vers l’âge de 13-14 ans, j’ai commencé à me dire que c’est vraiment ce que je voulais faire de ma vie.

Q : Quelles sont les blessures que vous avez subites depuis que vous jouez au hockey ?
R : J’ai été chanceux jusqu’à présent, je me suis seulement cassé un doigt dans lequel j’ai une plaque de métal. J’ai aussi 3 dents de cassées et j’en ai perdu une. Jusqu’à maintenant, ça va bien pour moi.

Q : Pour quelle équipe avez-vous préféré jouer ?
R : Le passage que j’ai le plus apprécié est celui que j’ai fait à Rimouski. J’ai fait partie de cette équipe durant 3 ans et demi. J’ai commencé à jouer là-bas à 16 ans, j’étais un jeune adolescent et j’en suis sortie un adulte. C’était donc un passage assez marquant pour moi.

Q : Que faites-vous dans vos loisirs ?
R : Je joue beaucoup au golf durant l’été. J’aime également voir mes amis, aller souper avec eux et passer le plus de temps possible en leur compagnie.

Q : Si vous n’aviez pas été hockeyeur, quel métier auriez-vous aimé pratiquer ?
R : C’est une question assez difficile, je n’ai jamais vraiment réfléchi à cela. Par contre, j’aime beaucoup voyager et j’aurais voulu explorer le monde. J’ai également un côté entrepreneur, j’aurais surement aimé fonder une petite entreprise.

Q : Quel a été votre plus grand défi depuis que vous jouez au hockey ?
R : Je vis actuellement le plus gros défi de ma carrière, car je dois m’adapter au rythme d’une équipe professionnelle. Dans mes équipes précédentes, j’ai toujours joué des rôles importants et j’avais beaucoup plus de temps de glace. Je dois donc embarquer dans le rythme et prendre ma place.

Q : Pouvez-vous me raconter une anecdote ?
R : Quand j’avais 16 ans et je jouais pour Rimouski, nous étions en autobus, pris dans la circulation à Québec. Mon entraineur se plaignait de notre chauffeur d’autobus. Comme nous étions complètement arrêtés dans la circulation, notre chauffeur s’est levé en demandant à l’entraineur s’il voulait conduire à sa place. Notre coach s’est assis à la place du conducteur et quand il s’est relevé, il a regardé les joueurs dans l’autobus en souriant. Moi, je n’avais que 16 ans et habituellement, les jeunes joueurs ne parlent pas trop, mais j’ai dit : « Serge, tu as de la misère à chauffer tes souliers, c’est sûr que tu n’arriveras pas à chauffer le bus ». Tout le monde a arrêté de parler dans l’autobus et les coaches se sont retournés vers moi et ils étaient tous sous le choc de me voir dire cela. C’était quand même très drôle.

Q : Qui est votre idole et pourquoi ?
R : Étant un gars de Longueuil, j’ai grandi avec le Canadien. J’ai beaucoup aimé Andrei Markov qui était un joueur qui, selon moi, avait beaucoup de classe. J’aimais beaucoup la manière dont il jouait au hockey et la façon dont il se comportait. J’ai aussi beaucoup apprécié Francis Bouillon, c’était un québécois qui se donnait cœur et âme à toutes les parties.

Q : Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez été repêché ?
R : C’était un des plus beaux sentiments de ma vie, surtout en étant repêché par les Canadiens. J’étais avec toute ma famille, nous étions une vingtaine de personnes. C’est vraiment un sentiment dur à décrire, mais c’est vraiment très spécial.  Je travaille fort pour arriver dans la LNH depuis longtemps et de savoir que je suis enfin arrivé jusqu’ici, je sais que j’ai vraiment une chance de faire quelque chose de bon.

Q : Quels sont les points que vous devez améliorer pour vous rendre dans la LNH ?
R : Ce sont vraiment des petits détails que je ne voyais pas dans le passé comme, par exemple, placer le bâton à la bonne place ou changer mon positionnement. Depuis le début de l’année, je travaille plusieurs de ces détails avec l’aide de Donald Dufresne (l’entraineur-adjoint). Seulement avec le travail fait sur mon positionnement, je vois déjà une énorme différence dans mon jeu depuis le début de l’année. L’important c’est d’être très solide en défensive et le reste va venir.