Décrite comme étant l’une des animatrices les plus en vue de sa génération, Julie Bélanger fête ses 20 ans de carrière, cette année. Au cours de ces années, Julie a pu se plonger dans plusieurs médias comme la chanson, la radio, le web et la télévision.
Une rêveuse chanceuseJulie se dit très fière d’où elle est actuellement dans sa carrière : « Je suis au summum de ce que j’ai à offrir, en ce moment. » Tout a commencé à 19 ans, quand Julie étudiait en enseignement primaire et préscolaire à Rimouski. Cet été-là, elle a été embauchée au Café-Théâtre Graffiti de Port-Cartier, sa ville natale, pour y faire de la communication. Julie faisait les relations de presse, accueillait les artistes et présentait les spectacles sur scène, entre autres. « Cet emploi m’a permis de toucher à beaucoup d’aspects de la communication et j’ai eu un coup de foudre pour ce métier-là. », explique-t-elle. À partir de ce moment, elle a changé de direction et s’est inscrite en communication à l’Université Laval.Quand elle pense à tout ce qu’elle a accompli, elle dit se trouver chanceuse. « Plus jeune, quand j’habitais sur la Côte-Nord, je regardais la télévision et je me trouvais très loin de cet univers qui me faisait tant rêver. À présent, j’ai les pieds dedans. C’est vraiment agréable ! », raconte Julie.10 ans de musique
Julie se souvient de la première fois qu’elle a animé une émission de radio. « J’étais terrorisée. C’était pour une activité parascolaire à l’université. J’ai ressenti de la peur, mais aussi beaucoup de plaisir », raconte-t-elle. Alors que les jeunes faisaient la fête, le vendredi soir, elle allait en studio pour préparer son émission du samedi matin. Par la suite, Julie a eu la chance de côtoyer les plus grands de la radio lorsqu’elle a fait ses débuts à Québec.2018 marque sa dixième année sur les ondes de 105.7 Rythme FM à animer son émission Rythme au travail le matin et l’après-midi. Elle avoue avoir changé au cours des dix dernières années. « J’ai commencé à Rythme FM à 33 ans. Je n’étais pas au meilleur de ma forme, même si je ne le faisais pas voir. Je sortais d’un burn-out, j’étais fragile, anxieuse et très angoissée. Depuis que je suis à Rythme FM, j’ai vraiment l’impression de m’être transformée à plusieurs niveaux. » Maintenant à 43 ans, Julie avoue être passée de jeune fille à femme durant ses années à Rythme FM. « Sur le plan humain, ç’a été une période où j’ai appris à m’aimer, à imposer mes limites, à me respecter assez pour me faire passer en premier sans me sentir coupable », explique-t-elle. Elle s’est solidifiée. « Et sur le plan professionnel, Rythme FM est l’un des plus beaux cadeaux que j’ai reçus dans ma vie ! 10 ans au même endroit, dans la même case horaire, c’est rare dans notre métier. Je sais que je suis privilégiée et j’en suis très reconnaissante ! » Rythme FM lui permet aussi de partager avec son audience des trucs et astuces qu’elle met en pratique. « Quand je trouve des choses qui fonctionnent, j’aime les partager avec ceux qui m’écoutent. »En 2010, Julie a lancé son premier album intitulé S’il n’y avait pas toi. Elle a participé à l’écriture de toutes les chansons en collaboration avec David Laflèche. La musique occupe une immense place dans sa vie. Son père joue de la guitare et son frère, de la batterie. « J’ai toujours eu des mélodies dans ma tête », dit-elle. Cet album est une grande fierté et un rêve de petite fille. « Mon plus grand plaisir a été de créer l’album, j’ai adoré le travail de création en studio », raconte Julie.Sur les ondes de 105.7 Rythme FM, Julie fait découvrir de la musique à son auditoire et accompagne les gens le matin et l’après-midi à travers la musique. Celle-ci occupe une immense place dans sa vie. « La musique est essentielle à mon bonheur », dit-elle. Elle se surprend à danser dans le studio quand la musique l’emporte. Elle éprouve un réel plaisir à travailler à Rythme FM.20 ans de carrière
Entre la télévision et la radio, Julie trouve son équilibre. « Ce sont deux types d’animation complètement différents », explique-t-elle. « À la radio, c’est très spontané. On jase comme si on était avec ses amis. C’est basé sur la personnalité et l’énergie qu’on dégage. Les gens le sentent lorsqu’on n’est pas honnête. À la télévision aussi la personnalité compte évidemment, mais mon rôle y est différent, je suis là pour mettre les invités en valeur. La mécanique est plus lourde, il y a beaucoup de travail qui se fait en amont, mais la magie se crée vraiment sur le plateau, une fois que le canevas de base est fait, on suit l’invité là où il veut nous amener. » Selon Julie, la radio est une seconde nature, c’est une suite logique de qui elle est. « Les deux (la radio et la télévision) se complètent très bien pour moi », dit-elle.Avant d’animer Ça finit bien la semaine, Julie a participé à plusieurs projets dont Deux filles le matin, Star Système, Sucré Salé et les Chefs. Julie dit vivre plusieurs beaux moments chaque semaine lorsqu’elle coanime Ça finit bien la semaine avec José Gaudet. « C’est le meilleur partenaire pour faire la coanimation », dit-elle. Faire de la coanimation n’est pas une tâche facile. « Il faut avoir une réelle chimie. On ne peut pas tromper de public », explique-t-elle. Julie décrit José comme étant un vrai cadeau. Ça finit bien la semaine est un projet sur lequel elle adore travailler. « C’est le projet qui me ressemble le plus », se confie Julie. « Je n’ai pas l’impression d’y jouer un rôle, mais d’y être moi, tout simplement. »Au cours de ses années d’animation, Julie a eu la chance de rencontrer des artistes qu’elle admire. Parmi eux, elle cite Robert Charlebois, et Yvon Deschamps. « J’admire les artistes qui se rendent vulnérables, les gens qui nous montrent leur vérité. » Tout au long de son parcours, Julie compte Oprah Winfrey parmi ses plus grandes inspirations : « Je l’écoutais régulièrement lorsqu’elle animait son émission. Elle nous amène à réfléchir. Elle enseigne beaucoup à travers tout ce qu’elle fait. » Elle mentionne aussi Stéphane (Stage) Lacroix qu’elle décrit comme étant son mentor au début de sa carrière. « Il m’a enseigné toute la base de mon métier », dit-elle.Ayant été nommée trois fois au Gala Artis, Julie a une bonne relation avec son public. « Mon contact avec le public se fait dans la vie de tous les jours », dit-elle. Julie assiste également à de beaux partages sur les médias sociaux.Quel est donc son secret pour une longue carrière en communication ? « Il faut beaucoup de persévérance », dit Julie. La communication est un milieu compétitif. « Il faut avoir une tête de cochon et travailler fort », conseille-t-elle.Être bien
En 2016, Julie a lancé son site web juliebelanger.com. Dans la section « Être bien » de son site web, elle donne des conseils et partage ses dernières trouvailles. Un projet qui est pour elle un véritable élan du cœur. À travers cette plateforme, elle transmet ce qu’elle a appris au cours des dernières années. « Ça me permet de me montrer telle que je suis », se confie Julie. Elle n’a pas peur d’écrire sur des sujets personnels et sérieux en plus de rester d’actualité. Julie souhaite s’investir plus dans son écriture. « Quand j’écris, je me dévoile plus », dit-elle. Selon elle, c’est un contact direct à son cœur, un accès à la vraie Julie.Étant la porte-parole du Centre de crise de Québec, Julie comprend l’importance de parler des vraies affaires. Ce rôle lui tient à cœur. Le Centre de crise de Québec a sauvé la vie d’un de ses proches qui souffrait de dépression. Dès qu’elle en a l’occasion, Julie ramasse des fonds pour le Centre de crise grâce à ses projets. « J’espère aider les gens à travers ce que j’écris et ce que je fais », dit-elle.Dans la section « Être bien », en plus d’en apprendre plus sur Julie, on découvre des apprentissages de gens ouverts et généreux comme Mitsou, Véronique Cloutier, Jean-Philippe Dion, Florence K, Marilou et bien d’autres. Selon Julie, ça prend des années apprendre à être bien. « Il faut se traiter comme on traite les gens qu’on aime », dit-elle.En août 2017, Julie a lancé une collection de bijoux en collaboration avec Isabelle Trahan de Si Simple. La collection est inspirée par la nature, les saisons, le calme et la mer. Son bijou coup de cœur est le collier Mala Amour. C’est un collier en perles de bois avec des insertions de pierres semi-précieuses de quartz rose. Les bijoux sont tous fabriqués à la main au Québec. Ils sont en vente sur son site web. Une part des profits est remise au Centre de crise de Québec.Retrouvez Julie sur Facebook (juliebelangerofficiel), Instagram (juliebelanger1), Twitter (juliebcoco), sur son magnifique site web juliebelanger.com, à Ça finit bien la semaine le vendredi 19 h sur les ondes de TVA et sur les ondes de 105.7 Rythme FM en semaine de 8 h 15 à 11 h 30 et de 13 h à 16 h.