Stéphane Tétreault, violoncelliste de 22 ans, sera soliste avec l’Orchestre symphonique de Laval, le 19 avril prochain, à la Salle André-Mathieu. Rencontre avec ce musicien prolifique.

Qu’est-ce que jouer avec l’Orchestre symphonique de Laval représente pour vous ?
Jouer avec l’Orchestre symphonique de Laval est toujours un immense plaisir, non seulement parce que l’Orchestre est formidable et le maestro fantastique, mais aussi parce que c’est pour moi un moment de retrouver des amis comme Antoine Bareil, violon solo.

Vous êtes soliste dans le premier concerto pour violoncelle de Chostakovitch. Quels défis cela implique-t-il ?
C’est une œuvre assez monumentale, autant pour le violoncelliste que pour l’orchestre. Interpréter ce concerto demande autant d’énergie et de profondeur émotionnelle, que de connaissances du contexte dans lequel il a été composé. On va vivre un moment très riche en émotion, profond et marquant.

Vous jouez sur un Stradivarius de 1707, quelle différence un instrument d’une telle qualité crée-t-il pour le public en salle ?
Ce Stradivarius projette très bien, il permet de créer une palette de couleurs étendue, perceptible jusqu’au fond de la salle. C’est primordial pour interpréter du Chostakovitch, car ses œuvres ont un volume sonore important.

Vous avez commencé à faire de la musique vers l’âge de cinq ans. Qu’est-ce que la musique a développé chez vous, enfant ?
À l’école, on faisait du xylophone, du théâtre, de la chorale et j’en passe ! Le fait d’être exposé à la musique, peu importe le genre, contribue à développer les goûts, la créativité, la discipline et l’ouverture d’esprit. Pour moi, au début, la musique était un passe-temps agréable – mais sans plus.  C’est vers l'âge de 9 ans, grâce à mon professeur Yuli Turovsky, que c'est devenu ma passion. Dès lors, j'ai su que c'est ce que je voulais faire de ma vie.

Pour des billets, rendez-vous sur le site web de l’Orchestre : osl.qc.ca ou appelez le 450 978-3666