En 2019, le prix Coup cœur Bell de la Relève d’affaires de la Chambre de commerce et d’industrie de Laval a choisi de débroussailler, une fois pour toutes, le mythe voulant que vivre en banlieue soit l’équivalent d’un long fleuve tranquille. Armée de ses lunettes d’exploratrice (et d’un clavier), Stéphanie Robillard-Sarganis, fondatrice de Ma banlieue, s’est donné comme mission d’écrire un blogue qui recense les mille et une activités offertes à Laval.

« J’ai un fort sentiment d’appartenance à Laval. C’est important pour moi que les gens connaissent la région », partage la principale intéressée. Elle ajoute que, chaque jour, il est possible de faire une activité gratuite, ou à petit prix, avec sa famille ou ses amis sur le territoire de Laval. « La région lavalloise est souvent dépeinte comme étant riche en stationnements et en centres d’achats, alors que c’est bien plus que ça! Nous avons le privilège de consommer une grande variété de produits lavallois en plus d’avoir une offre gastronomique fort intéressante. Il suffit tout simplement d’ouvrir ses horizons », lance Stéphanie Robillard-Sarganis.

Le blogue Ma banlieue en sera bientôt à sa troisième année en ligne et est entièrement géré par Stéphanie. Elle traite autant d’activités culturelles, que culinaires, sportives, etc. « Je parle aussi des entreprises locales, je vais à la rencontre de différentes personnes et je les mets en valeur, ce qui favorise grandement notre économie », dit-elle.

Constatant un manque à Laval, la jeune mère de famille de 32 ans prend sur ses épaules la mise sur pied de la première édition du Marché éphémère Ma banlieue en 2018. « J’ai regroupé 50 artisans locaux triés sur le volet. J’ai invité les gens à venir les découvrir et à acheter leurs produits. On est loin des bazars et de ce qui se fait traditionnellement en région! », tient-elle à préciser. D’ailleurs, la troisième édition aura lieu au mois de novembre.

Changer les perceptions
Férue de consommation responsable, Stéphanie Robillard-Sarganis a aussi organisé Look de Fripe, en collaboration avec Le Tiers Lieu. « Il s’agit d’un événement d’échanges de vêtements. À la deuxième édition, 100 participantes ont amené 3 500 morceaux de vêtements à troquer, dont certains griffés et encore étiquetés. Les vêtements qui n’ont pas trouvé preneurs ont été remis sous forme de don à un organisme de la région », se réjouit-elle. Encore une fois, Stéphanie estime que ce genre d’événement se déroule habituellement à Montréal. « Le faire ici apporte un petit vent de renouveau à la région. »

En terminant, Stéphanie Robillard-Sarganis juge important de s’engager au sein de sa communauté. « J’ai été porte-parole de la Grande récolte pour les enfants de Moisson Laval. Je supporte aussi beaucoup les organismes locaux, car je juge que c’est important de s’impliquer auprès de sa communauté pour faire fleurir Laval », conclut-elle.