À 25 ans seulement, Yannick Veilleux accumule beaucoup d’années d’expérience en tant que joueur de hockey. Maintenant attaquant au sein du Rocket de Laval, Yannick Veilleux est optimiste face à l’avenir.

Son histoire débute dans le village de Saint-Hippolyte où tout jeune, il patine avec son père et son frère sur une patinoire extérieure. Ses parents l’ont toujours encouragé à exercer le métier de son choix. C’est en suivant les pas de son grand frère qu’il décide de devenir un joueur de hockey. « Un peu comme tous les petits frères, je faisais tout ce que mon frère faisait », dit-il. À l’école, Veilleux était un étudiant passionné par les mathématiques et les sciences. Ses matières favorites n’étaient pas ni le français ni l’anglais. « J’étais un bon étudiant », dit-il, jusqu’à ce qu’il obtienne son premier contrat professionnel à 19 ans.

Avant de faire partie de l’équipe du Rocket de Laval, Veilleux a évolué au sein des Cataractes de Shawinigan, des Wildcats de Moncton, des Wolves de Chicago et avec le Beast de Brampton entre autres.

Un joueur motivé et optimiste
Parmi ses modèles, il compte son grand-père, son père et son frère. « Ils sont des hommes travaillants », dit-il. La persévérance est une valeur importante à ses yeux. Au cours de sa carrière, Veilleux a reçu plusieurs conseils qui l’ont formé et qu’il n’hésite pas à partager. « Il ne faut jamais lâcher. Même si on tombe, il faut retrousser ses manches et continuer d’avancer. Les échecs ne sont jamais définitifs. »

En 2017, il a révélé qu’il ne peut voir qu’à 50 % de son œil droit. À l’âge de deux ans, sa vue n’était qu’à 10 % dans son œil droit. Elle a progressé pour se stabiliser à 50 %. Cela ne l’empêche pas d’exceller dans son domaine. « Je ne le vois pas comme un handicap, » explique-t-il. « La première fois que je l’ai mentionné, les gens étaient vraiment surpris. Ça n’affecte pas mon jeu. »

Quand je lui demande quel a été son moment le plus marquant jusqu’à maintenant, il me répond sans hésiter : « Quand j’ai remporté la coupe Memorial avec les Cataractes de Shawinigan en 2012. C’est un moment qui va me marquer pour le restant de mes jours. J’ai fait de belles rencontres et j’ai bâti des amitiés que je vais probablement garder pour le restant de ma vie. »

Le numéro 28 du Rocket de Laval
Veilleux apprécie son expérience au sein du Rocket de Laval. L’équipe a un bon esprit d’équipe. « Je m’entends bien avec tout le monde, » dit-il. Le numéro 28 se décrit comme étant plutôt introverti et très indépendant. Il dit avoir besoin de son espace à lui. Cela ne l’empêche pas de cultiver des amitiés. Malgré le fait qu’il ne soit pas très bavard, parmi les joueurs, il est plus proche de Daniel Audette, Jérémy Grégoire et Éric Gélinas entre autres.

En tant que joueur, Veilleux se décrit comme étant un joueur qui apporte de l’énergie sur la glace, qui a un jeu plutôt physique, qui a une bonne protection de la rondelle et qui a un bon lancé. Avant de monter sur la glace les soirs de matchs, Veilleux n’a pas de rituel spécial à pratiquer. Il mise sur la préparation. « Je suis dans les premiers à être prêt, » dit-il.

Maintenant âgé de 25 ans, Yannick Veilleux commence à réfléchir à l’avenir tout en pensant à son parcours. Plus jeune, il rêvait de devenir policier, principalement de faire partie de l’équipe tactique. À Shawinigan, son équipe était parrainée par la police, il a donc eu l’occasion de côtoyer des policiers. Avant de débuter sa carrière professionnelle, il avait commencé des études universitaires en kinésiologie, un domaine qui l’intéresse encore aujourd’hui.

Dans ses temps libres, Veilleux aime bien pratiquer le golf quelques fois par semaine, surtout l’été. Il apprécie également jouer au tennis avec son père et son frère. Ayant une bonne conscience sociale, dès qu’il en a l’occasion, il en profite pour redonner à la communauté. Il aime particulièrement passer du temps en compagnie des enfants qui ont la chance de patiner avec lui parfois.

L’avenir en réserve beaucoup pour Yannick Veilleux !