Kenza est une jeune fille enjouée et enthousiasme, étudiante à l’école primaire le Tandem. En février dernier, Kenza a eu la chance de s’entretenir avec Bruny Surin, le champion olympique et spécialiste du 100 mètre.

Voici les questions et les réponses :

Q : Présentez-vous en quelques mots ? 
R : Je suis un champion olympique depuis 1996. Je suis parmi les hommes les plus rapides du monde. Maintenant, je suis entrepreneur et conférencier. 

Q : Quels sont vos intérêts ? Comment vous occupez-vous durant vos temps libres ?  
R : Sincèrement, je n’ai pas beaucoup de temps libres. Durant mon peu de temps libre, je vais au restaurant en famille. Sinon, je lis et je regarde très peu de télévision.

Q : Votre enfance a-t-elle été facile ou difficile et pourquoi ?   
R : Mon enfance n’était pas comme le paradis, mais j’ai eu une belle enfance. Je suis née en Haïti et je suis arrivé à l’âge de 7 ans au Canada avec mes 3 sœurs et mes parents, alors mes parents ont toujours travaillé très fort pour nous aider.        

Q : Pour quelles raisons principales pratiquiez-vous ce sport ?  
R : J’ai toujours fait du sport en Haïti. Par exemple, je faisais du soccer. Même mon cours préféré à l’école était l’éducation physique. Je pense que ce qui m’a le plus motivé c’est Carl Lewis. C’était un athlète et je voulais être comme lui. C’est mon idole.

Q : Maintenant que vous êtes athlète, aimeriez-vous donner certains conseils aux personnes qui aimeraient devenir médaillées olympiques plus tard ? 
R : Bien sûr, pour commencer, il faut avoir du plaisir dans le sport, sinon la personne ne va pas aller très loin. Il faut aussi travailler très fort. Il faut surtout avoir de la persévérance et une bonne discipline.

Q : Pouvez-vous nous décrire votre alimentation, quotidiennement et lors des compétitions ? 
R : J’essaie de balancer mon alimentation alors je ne fais pas nécessairement de calculs, mais, elle est pratiquement pareille, même jusqu’à maintenant.

Q : Préférez-vous plus les Jeux olympiques d’hiver ou d’été et pourquoi ?  
R : Pour commencer, l’été est ma saison préférée. Il y a aussi plus de sport dans les Jeux olympiques d’été et aussi plus d’athlètes. J’ai aussi plus de connaissance avec les Jeux olympiques d’été.

Q : Pouvez-vous me nommer vos principales qualités et vous sont-elles utiles dans votre sport ? 
R : Je suis une personne très positive et je pense toujours que ce que je vais faire va fonctionner et ça m’a vraiment aidé pour l’athlétisme.

Q : Quel est le moment le plus stressant dans une course ?  
R : Je pense que c’est juste avant le départ, car j’ai beaucoup de pression. Mais la nervosité aide énormément à courir plus vite dans la course.

Q : Comment compensez-vous vos faiblesses ?    
R : J’essaie toujours de m’améliorer en trouvant des moyens. Ma faiblesse était surtout le sprint final. J’ai commencé à parler avec d’autres entraineurs pour savoir comment les autres athlètes faisaient. Finalement, j’ai trouvé un très bon entraineur au Texas. Je lui ai demandé la permission de m’entrainer avec lui et j’ai réussi à compenser ma faiblesse.

Q : Qu’est-ce qui vous motive durant les compétitions et pourquoi ?  
R : D’après moi, il faut toujours avoir un objectif à court terme pour atteindre à la fin le but ultime, car ça me motive.

Q : Qui vous a inspiré à faire une marque de vêtement et comment ?   
R : Pour commencer, ma mère était couturière et ma mère cousait mes uniformes pour l’école. Quand j’étais plus jeune, j’avais la chance de travailler en collaboration avec la marque de vêtements Nike. Une fois, j’ai voulu créer ma propre marque de vêtements et mon rêve s’est réalisé.

Q : Pourquoi à ce jour le Canada n’a aucun Bruny Surin et quelles sont vos prédictions pour l’athlétisme au Canada ? 
R : Le meilleur coureur canadien a eu une blessure, car il a mis trop d’effort. Maintenant, le meilleur est André De Grasse, mais il vient de Toronto. J’aurai adoré voir le meilleur coureur canadien venir du Québec.

Q : Sans le sport scolaire pensez - vous qu’il y aura plus ou moins de sportifs dans le monde et pourquoi ?
R : Sincèrement, je pense qu’il faudrait plus d’activités physiques dans les écoles. Et cela non seulement pour que les élèves soient en bonne santé, mais aussi pour qu’il y ait plus de sportifs. Grâce au sport scolaire, j’ai découvert un entraineur à mon école, puis je suis devenu athlète en découvrant l’athlétisme. Alors, je pense que le sport scolaire est indispensable. 

Q : Si mon école vous fait appel, seriez-vous disponible pour venir pour organiser une course scolaire qui influencera plusieurs jeunes ?
R : Oui, certainement et je fais plusieurs écoles par année de 75 à 80 % dans les écoles secondaires et de 20 à 25 % dans les écoles primaires

Merci, M. Bruny d’avoir accepté notre invitation ! Il remercie Kenza et lui souhaite plein de succès dans ses études et dans les sports.