Angélik Sigouin est une jeune fille très amusante. Élève en troisième secondaire à l’école secondaire Mont-De-La Salle, elle est passionnée par le français et souhaite faire carrière dans le domaine de la santé. Dans le cadre du Concours des jeunes auteurs, Angélik a eu la chance de s’entretenir avec Gino Durante, un humoriste hilarant qui nous a bien fait rire lors de l’entrevue.

Q : Qui vous a inspiré à devenir humoriste ?
R : J’ai eu beaucoup d’inspiration en grandissant juste en écoutant les films de Eddy Murphy et Jim Carrey. Ce sont des inspirations pour moi, j’aimais vraiment ce qu’ils faisaient. Au Québec, dans le milieu du stand up, j’ai commencé à voir Louis-José Houde. J’aimais beaucoup son style et ce qu’il faisait. Aujourd’hui, c’est Sebastian Maniscalco que j’adore.

Q : Quelle a été votre réaction quand vous avez su que vous gagniez le prix de la Montreal Comedy Competition en 2013 ?
R : J’étais content parce que j’embarquais dans ma première année alors ça m’encourageait. C’est sûr que c’était comme un signe que je prenais le bon chemin.

Q : Où vous voyez-vous dans 5 ans ?
R : À faire des spectacles dans les grandes salles, dans des tournées, pas juste au Québec, mais au Canada aussi, et avoir mon propre spectacle. Continuer à faire du stand up et juste accumuler de l’expérience.

Q : Est-ce que vous avez une discipline qui vous passionne ?
R : J’aime beaucoup les sports. La gymnastique, je faisais ça quand j’étais plus jeune, puis la danse aussi que j’utilise dans mes spectacles. Ce sont des choses que je pratique, je danse tout le temps chez moi en cuisinant, ça fait partie de mon quotidien.

Q : Avez-vous vécu des périodes difficiles qui vous ont fait douter de ce choix de carrière ?
R : Non, mais c’est sûr que ça m’a pris du temps juste de l’assumer parce que j’ai fait d’autres choses. Ce n’était pas un milieu qui était très populaire dans ma famille de façon culturelle. Ce n’est pas quelque chose qui est très sécuritaire non plus. J’ai donc essayé plusieurs disciplines et je suis allé à l’école de théâtre. J’ai vraiment aimé ça, jouer la comédie, surtout l’humour.

Q : Qui était votre idole d’enfance et pourquoi ?
R : Un des premiers c’est Michael Jackson parce qu’il était super créatif, original et talentueux. Il m’inspirait beaucoup. Eddy Murphy aussi qui faisait du stand up et qui a amené ce milieu à un autre niveau. Il a fait ça quand il avait juste 22-23 ans. L’incroyable Hulk aussi parce quand il se fâche, il devient vert !

Q : Expliquez-moi votre parcours entre le moment où vous avez choisi de devenir humoriste et aujourd’hui.
R : J’ai rencontré plein de gens, j’ai fait beaucoup de spectacles, j’ai travaillé avec des artistes que j’aime beaucoup et juste de faire des choses comme ça : des entrevues pour la télévision, pour les journaux, faire des courts-métrages pour des spectacles et des documentaires. On dirait que quand tu te lances dans quelque chose que tu aimes, le chemin se trace tout seul, tu commences à juste suivre ce qui est devant toi et à continuer. Depuis que j’ai commencé, c’est agréable.

Q : Pouvez-vous me décrire le sentiment ressenti lorsque le public rit à l’une de vos blagues ?
R : Ça, c’est vraiment le meilleur sentiment. C’est dur à expliquer. C’est comme manger une pomme à l’automne. C’est le meilleur sentiment, on fait ça parce qu’on aime la réaction du public. Quand il rit, c’est comme une approbation, c’est une connexion que tu crées avec le public. C’est vraiment une sensation incroyable. Surtout quand c’est du nouveau matériel que tu pratiques, c’est tellement encourageant.

Q : Quelles sont vos origines et en êtes-vous fier ?
R : Mes parents sont nés en Italie, ils ont immigré ici, moi je suis né ici. M’appeler Gino, ayoye, ils ne m’ont pas donné le choix, Gino déjà c’est un Gino ! Non pour vrai, je suis fier de mon héritage, de mes parents surtout, aussi du fait que je parle 4 langues aussi, très content, très fier de ça, ça fait partie de qui je suis.

Q : Quelles langues parlez-vous ?
R : Français, anglais, italien et espagnol.

Q : À quand votre premier one man show ?
R : Oh ! Là tu me poses une question ! Est-ce que je devrais le dévoiler ? Okay ! Grande première ! Ça fait longtemps que je travaille dessus, mais la vérité c’est que je veux tellement que ce soit bon que je révise et modifie tout ce que je fais. C’est pour bientôt, mais peut-être fin 2018. Peut-être.

Q : Est-ce que vous avez un thème particulier pour le one man show ?
R : Juste moi, mon style d’humour.