Raphaëlle Lepage est une jeune fille très active. Élève de sixième année à l'Académie Lavalloise, elle pratique aussi plusieurs sports, comme son invitée. Dans le cadre du Concours des jeunes auteurs, Raphaëlle a eu la chance de s'entretenir avec Roseline Filion, ex-plongeuse olympique et animatrice de télévision.

Q  : Quels sports avez-vous pratiqués avant le plongeon?
R  : Avant de faire du plongeon, j’ai fait de la gymnastique. J’ai commencé à l’âge de 4-5 ans et j’en ai fait jusqu’à l’âge de 8 ans. Ensuite, j’ai commencé le plongeon. J’ai fait du sport toute ma vie.

Q  : Avec quelle partenaire avez-vous commencé le plongeon synchronisé?
R  : J’ai toujours fait du plongeon avec Meaghan, et elle est vraiment la meilleure. Pour une compétition, j’ai fait du plongeon avec quelqu’un d’autre parce que Meaghan était blessée.

Q  : Avez-vous un ou une idole ? Qui et pourquoi?
R  : Oui, Annie Pelletier est mon idole et c’est une plongeuse. Elle a gagné une médaille de bronze aux Jeux olympiques d’Atlanta, en 1996. J’avais 9 ans et c’est à ce moment que j’ai décidé que je voulais être comme elle, une bonne plongeuse.

Q  : Pourquoi aimiez-vous le plongeon?
R  : j’aime le plongeon parce que, à la base, ça me faisait sauter de très haut et la tête à l’envers et le plongeon me donne l’impression de voler. Il y a aussi la compétition, parce que je suis compétitive, et je pouvais me baigner même l’hiver.

Q  : Quel a été votre plus grand défi, l’objectif le plus difficile à atteindre?
R  : Le plus grand défi, ç’a été de gagner une 2e médaille olympique. La première fois, tu comprends ce que ça prend pour gagner une médaille et ensuite, le plus difficile, c’est de rester sur le podium. Pendant 4 ans, tu dois t’entraîner en sachant comment on se sent sur le podium et tu veux seulement y retourner.

Q  : Quelle a été la partie la plus compliquée de votre carrière?
R  : C’était quand j’étais au primaire et au secondaire. Je trouvais ça difficile de ne pas voir mes amies aussi souvent, car j’allais à la piscine et quand je retournais à l’école, je manquais des histoires et des activités.

Q  : De quelle médaille êtes-vous la plus fière et pourquoi?
R  : Je crois que c’est la médaille des Jeux de Rio en 2016 avec Meaghan. On avait eu une année difficile, car je m’étais cassé la cheville et ça n’avait pas été facile. On a eu une médaille de bronze, mais quand on la regarde, Meaghan et moi, on dirait que c’est une médaille en or.

Q  : Comment se déroule une compétition?
R  : Ça dépend de l’endroit. Si on doit y aller en avion, il y aura du décalage horaire, donc on arrive une semaine en avance pour s’habituer. Les compétitions se passent souvent dans les fins de semaine. L’équipe et moi, on reste dans le même hôtel et on est très proche. Tout le monde porte les survêtements d’équipe et on part en équipe.

Q  : Aviez-vous des trucs pour relaxer avant une compétition?
R  : Moi, je suis quelqu’un de stressé et c’est Meaghan qui m’aidait à me relaxer en me disant des choses pour penser à d’autres choses. Avant mes compétitions, j’écoutais de la musique ou je parlais, parce qu’être volubile, ça m’aide à relaxer. Aussi, lors des entraînements ou des périodes difficiles, mes amis et moi, on allait faire des activités comme des jeux d’évasion.

Q  : Quels projets avez-vous en tête maintenant?
R  : Je travaille à la télévision pour une émission qui se nomme ALT à Vrak TV, et aussi à Radio-Canada pour faire l’analyse des plongeons et aussi à l’émission Les héros du samedi. J’ai aussi une entreprise de jeux d’évasion  : Immersia. Un jeu d’évasion consiste à être enfermé dans une salle thématique et on a 60 minutes pour nous en sortir en résolvant des énigmes et des casse-têtes.

Q  : Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui fait ou qui veut faire du plongeon synchronisé?
R  : Le travail d’équipe, c’est la chose la plus importante et il faut être capable de communiquer avec ton partenaire. Aussi, il faut se donner à fond pour les compétitions et ne jamais blâmer son partenaire dans les erreurs.